Les dernières retouches avant le départ

Tout est fin prêt pour entamer la saison du hadj 2014. Le programme des vols a été arrêté. Les premiers départs d'Algérie vers les Lieux-Saints de l'Islam vont commencer le 7 septembre prochain. Le transport du quota des hadjis algériens, estimé à 28.700 pèlerins, sera assuré essentiellement par Air Algérie assistée par la compagnie aérienne saoudienne. Des avions vont décoller des aéroports d'Alger, Annaba, Oran, Ouargla et Constantine L'opération de vente des billets d'avion a été lancée lundi dernier alors qu'une partie des visas est en cours de traitement. Le passeport biométrique est le document officiel exigé pour effectuer ce voyage. Des instructions ont été données aux daïras afin d'alléger les procédures d'octroi de ce document de voyage aux hadjis. Sa délivrance doit se faire dans un délai n'excédant pas une semaine. Les pèlerins sont tenus d'effectuer des vaccins contre la méningite, le tétanos et la grippe. Le spectre de la contamination du virus Corona est toujours de mise dans les Lieux-Saints. En l'absence d'un vaccin protégeant contre ce virus, les pèlerins sont tenus de suivre les consignes de prévention contre sa propagation. « Il y a un grand travail à faire en matière de sensibilisation et d'information à l'égard des pèlerins. Cela relève des missions de la délégation médicale. En l'absence d'un vaccin contre cette maladie, seul la prévention et l'hygiène sont capables de protéger les hadjis », a indiqué Lyès Snoussi, vice-président du Syndicat national des agences de voyages. Les pèlerins doivent, selon lui, éviter les regroupements et la promiscuité avec des étrangers et sont tenus de mettre un masque de protection. Les préparatifs logistiques pour assurer une bonne prise en charge des pèlerins au niveau de La Mecque ont été également assurés. Les réservations pour l'hébergement des pèlerins et leur transport ont été effectués par les opérateurs chargés de l'organisation de cette mission. Le plus gros problème reste celui relatif au comportement du pèlerin. « La discipline compte beaucoup sur les Lieux Saints. Ils doivent respecter les consignes de la mission et éviter des comportements qui peuvent leur porter préjudice », a signalé Snoussi. La plus grande partie des pèlerins sont âgés et malades. Ils n'ont aucune connaissance des rituels du hadj, d'où les nombreuses erreurs commises chaque année. Le coût du hadj est estimé, cette année, à 356.000 DA, billet compris. Le pèlerin a droit à un pécule de 500 euros. Il est à signaler que 45 agences de voyages ont été impliquées dans cette opération.