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Les députés de la majorité se rebiffent




Les députés de la majorité se rebiffent
Encore une fois les députés ont boudé la séance plénière de l'APN. Cette dernière, consacrée à l'examen du projet de loi portant règlement budgétaire 2013, s'est en effet déroulée devant un hémicycle presque vide.Encore une fois les députés ont boudé la séance plénière de l'APN. Cette dernière, consacrée à l'examen du projet de loi portant règlement budgétaire 2013, s'est en effet déroulée devant un hémicycle presque vide.C'est dire l'intérêt que portent les élus du peuple à l'examen des projets de loi. Un peu d'intérêt qui atteste, en tout cas, de la déliquescence de l'Assemblée dont la crédibilité n'a cessé, tout au long de cette mandature, d'aller en périclitant.Ainsi donc le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a présenté le projet de loi en question devant juste un peu plus d'une trentaine de députés. D'ailleurs ce peu d'intérêt des députés s'est aussi illustré à travers le nombre d'inscrits. En effet sur 489 députés seuls 62 députés se sont inscrits pour prendre la parole durant l'examen du projet de loi. Des interventions qui ont surtout mis en avant, une fois de plus, le fait que le projet de loi soit soumis à leur appréciation trois ans après la clôture de l'exercice budgétaire.D'autres députés ont mis en exergue les carences dans la gestionet n'ont pas hésité a reprocher au gouvernement de mette peu d'entrain à effectuer les correctifs nécessaires et de persister à mener un grand train de vie alors que les finances du pays sont au rouge."700 milliards sont partie en fumée en une année" dira Tahar Missoum en faisant allusion à la manifestation Constantine capitale de la culture arabe. Ce député s'est par ailleurs interrogé sur l'amenuisement des réserves de change :"Où sont passés ces milliards de dinars '" Fouzia Bensahnoune, élue RND, s'est elle aussi préoccupée de cet aspect dans un contexte de crise ainsi que de la faiblesse du recouvrement des impôts du fait de l'inexistence de mécanismes efficaces.Plaidant pour la rationalisation des dépenses, Fouzia Bensahnoune a reproché au gouvernement de n'avoir pas tiré les leçons des rapports de la cour des comptes lesquels, à chaque fois, mettent l'accent sur le manque d'une gestion rigoureuse des deniers publics. Il en a été de même pour Abdelkrim Mhenni, qui a lui aussi plaidé en faveur de la rationalisation des dépenses.Ce député RND a fait montre de son inquiétude à propos de l'explosion de la facture d'importation laquelle donne, il est vrai, des sueurs froides au gouvernement qui ne semble pas avoir trouvé la parade. Un autre député, Nouredine Kihel, affilié au FLN, n'a pas fait lui aussi dans la demi- mesure pour critiquer la gestion du gouvernement."Malgré des budgets colossaux le chômage persiste avec de grandes proportions" dira-t-il en ajoutant que "le pouvoir d'achat demeure assez faible malgré les augmentations de salaires au bénéfice de larges catégories socioprofessionnels". Poursuivant son réquisitoire, il mettra en avant l'absence de justice sociale, facteur qui est à l'origine des 6.000 manifestations enregistrées en 2015. Pour l'intervenant il ne fait aucun doute que "c'est la mauvaise gestion qui est l'origine de cette situation".C'est dire l'intérêt que portent les élus du peuple à l'examen des projets de loi. Un peu d'intérêt qui atteste, en tout cas, de la déliquescence de l'Assemblée dont la crédibilité n'a cessé, tout au long de cette mandature, d'aller en périclitant.Ainsi donc le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a présenté le projet de loi en question devant juste un peu plus d'une trentaine de députés. D'ailleurs ce peu d'intérêt des députés s'est aussi illustré à travers le nombre d'inscrits. En effet sur 489 députés seuls 62 députés se sont inscrits pour prendre la parole durant l'examen du projet de loi. Des interventions qui ont surtout mis en avant, une fois de plus, le fait que le projet de loi soit soumis à leur appréciation trois ans après la clôture de l'exercice budgétaire.D'autres députés ont mis en exergue les carences dans la gestionet n'ont pas hésité a reprocher au gouvernement de mette peu d'entrain à effectuer les correctifs nécessaires et de persister à mener un grand train de vie alors que les finances du pays sont au rouge."700 milliards sont partie en fumée en une année" dira Tahar Missoum en faisant allusion à la manifestation Constantine capitale de la culture arabe. Ce député s'est par ailleurs interrogé sur l'amenuisement des réserves de change :"Où sont passés ces milliards de dinars '" Fouzia Bensahnoune, élue RND, s'est elle aussi préoccupée de cet aspect dans un contexte de crise ainsi que de la faiblesse du recouvrement des impôts du fait de l'inexistence de mécanismes efficaces.Plaidant pour la rationalisation des dépenses, Fouzia Bensahnoune a reproché au gouvernement de n'avoir pas tiré les leçons des rapports de la cour des comptes lesquels, à chaque fois, mettent l'accent sur le manque d'une gestion rigoureuse des deniers publics. Il en a été de même pour Abdelkrim Mhenni, qui a lui aussi plaidé en faveur de la rationalisation des dépenses.Ce député RND a fait montre de son inquiétude à propos de l'explosion de la facture d'importation laquelle donne, il est vrai, des sueurs froides au gouvernement qui ne semble pas avoir trouvé la parade. Un autre député, Nouredine Kihel, affilié au FLN, n'a pas fait lui aussi dans la demi- mesure pour critiquer la gestion du gouvernement."Malgré des budgets colossaux le chômage persiste avec de grandes proportions" dira-t-il en ajoutant que "le pouvoir d'achat demeure assez faible malgré les augmentations de salaires au bénéfice de larges catégories socioprofessionnels". Poursuivant son réquisitoire, il mettra en avant l'absence de justice sociale, facteur qui est à l'origine des 6.000 manifestations enregistrées en 2015. Pour l'intervenant il ne fait aucun doute que "c'est la mauvaise gestion qui est l'origine de cette situation".
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