Algérie

Les contrats signés hier Deux nouveaux complexes d'ammoniac et d'urée à Arzew



La Sonatrach a conclu, hier, deux contrats pour la réalisation de deux complexes de production d'ammoniac et d'urée dans la zone industrielle d'Arzew. La conclusion de ces deux contrats a été suivie par la signature de conventions de financement par le CPA et la BEA, lors d'une cérémonie organisée au siège de Sonatrach à Alger et en présence du ministre de l'Energie et des Mines Chakib Khelil. Le premier contrat concerne la réalisation d'un complexe pour le compte de la société El Djazairia El Omania Lil Asmida SPA, dans laquelle la société nationale des hydrocarbures Sonatrach est détentrice de 49% des actions alors que les 51% restantes sont détenues par le groupe omanais Suhail Bahwan Group et le groupe japonais Mitsubishi Industrie et le groupe coréen Daewoo. Ce complexe de 2 unités de production d'ammoniac et de deux unités de production d'urée qui s'étendront sur une superficie de 90 hectares et dont la réalisation nécessitera 42 mois, est d'une capacité de production, selon les responsables de la Sonatrach, de 4.000 tonnes d'ammoniac jour et 7.000 tonnes d'urée jour. Le coût du complexe est de 2,4 milliards de dollars. Le second projet, situé lui aussi dans la même zone à Arzew et dont la réalisation nécessite 50 mois, est détenu par Orascom Construction Industrie (OCI) à 51% et par Sonatrach à 49%. Sa production en ammoniac et en urée par les 3 unités dont le complexe disposera est estimée à 22.000 tonnes d'ammoniac jour et 3.450 tonnes d'urée jour. Il coûtera 2,161 milliards de dollars. Le financement de ces complexes sera assuré entre 65 et 70% par les banques algériennes. Le CPA participera à la réalisation du premier projet à hauteur de 136 milliards de DA tandis que la BNA participera à hauteur de 103 milliards de DA pour ce qui est du second projet. Les actionnaires aux deux projets participent quant à eux à hauteur de 30 à 35% par leur fonds propre, a-t-on précisé. Ces deux projets visant à intégrer Sonatrach dans la production et l'exportation ne seront pas les derniers. Chakib Khelil parle de projets similaires et de projets de production de cracking d'éthane et de production d'oléfine et de méthanol. Il insistera toutefois sur le financement des banques qui, signale le ministre, «disposent déjà de moyens et compétences pour ce genre de partenariat».
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