Les Compétences Algériennes S'organisent

Des chercheurs algériens, regroupés au sein d'une associationnouvellement créée, ont convenu d'un programme ambitieux, pour aider lacommunauté scientifique et les entreprises nationales dans les technologies depointe. Des membres de l'Association des compétences algériennes (ACA)affirment que cette organisation suscite déjà un intérêt auprès desuniversitaires.  Hier, au forum d'El-Moudjahid,des membres fondateurs de cette association et M. Khiati, président de laFondation nationale pour la promotion de la recherche scientifique dans ledomaine de la santé (FOREM), ont annoncé lors d'une rencontre avec la presse lacréation de la nouvelle association. Selon M. Khiati, l'association se veutcomme «un tremplin pour les compétences algériennes et particulièrement cellesqui se trouvent à l'étranger». Le besoin se fait de plus en plus sentir pourque ces compétences aient un accès sur ce qui se passe dans le domaine de larecherche universitaire technologique et l'échange d'informations entreuniversitaires industriels et décideurs politiques.       L'objectif étant qu'ilsapportent un «plus» au «développement des sciences et de la technologie». L'undes fondateurs de cette association, Mohamed Boudjelal, expliquera que le«réseau des sciences et technologie» au sein de l'association regroupe unnombre constitué d'environ 1.000 adhérents (compétences locales et àl'étranger). L'association préconise de toucher le nombre le plus large decouches de chercheurs, diplômés et experts, et d'essayer de les intégrer dansle développement local. L'on situe leur nombre, selon M. Khiati, entre 30.000universitaires qui se trouvent à l'étranger et 100.000 autres compétences dansdes domaines épars.  L'association vise à développerplusieurs thèmes suivant les besoins qui s'expriment et surtout de mettre enoeuvre des projets de collaboration entre compétences algériennes à l'intérieurdu pays et celles à l'étranger dans diverses disciplines.  L'ACA suggère pour son débutd'activité, de publier un catalogue des cours intensifs qui seront donnés parces compétences. Elle entend développer 60 programmes dont le plus gros nombreest centré sur «l'éducation, la formation professionnelle, gestion etéconomie...». Des cours, assure-t-on au sein de l'association, qui serontdonnés par des compétences confirmées.  C'est en cela que consiste lerôle de l'association: répertorier et mettre en relation ces compétences entreelles et avec les universités. Ce programme devra permettre à nosuniversitaires de mieux suivre les développements les plus récents dans leurdomaine. L'association, qui compte dans un premier temps vivre des cotisationsde ses adhérents, reste, selon M. Khiati, «tributaire» du parrainage desuniversités et autres institutions publiques pour le financement au moins desfrais de voyage et de séjour en Algérie des conférenciers.