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Les communaux réclament leur prime Covid



Profitant de la célébration de la Journée nationale de la commune et la présence des autorités locales de la wilaya, pas moins de 200 employés communaux de l'APC de Sidi Bel-Abbès, qui se disent écartés de la liste des bénéficiaires de la prime de risque exceptionnelle liée à la crise sanitaire, sont montés hier au créneau en organisant un sit-in devant le siège de l'APC pour exiger le versement de cette indemnité et dénoncer leurs conditions de travail, a-t-on constaté. Il s'agit des travailleurs qui ont été chargés par l'administration dans des opérations de nettoyage, d'hygiène, de propreté et de désinfection, notamment à travers l'ensemble des artères de la ville.Ce mouvement de revendication a été initié, expliquent les protestataires, "lorsque l'on a appris que des responsables et des administratifs avaient bénéficié de cette prime, alors qu'ils n'avaient aucun lien avec ces opérations que nous menons jusqu'à présent. C'est injuste, et en plus, aucun responsable de l'APC n'a daigné nous expliquer les raisons et la décision ayant motivé le refus de l'octroi de cette prime exceptionnelle".
À ce propos, le vice-P/APC chargé de la commission des finances reconnaît que ces travailleurs ont effectué leur travail durant la crise sanitaire : "Effectivement, ces travailleurs ont été chargés dans le cadre des opérations de désinfection générale liées à la prévention contre le coronavirus (Covid-19) pour effectuer les travaux de nettoyage, d'hygiène, de propreté et de désinfection à travers le territoire de la commune.
En ce qui nous concerne en tant qu'élus, ces travailleurs ont été portés sur l'état de paiement des bénéficiaires de cette prime, mais celle-ci a été rejetée par le contrôleur financier après avoir relevé l'absence de décisions dûment signées par le P/APC et qui nécessitent leur réquisition pour effectuer ces travaux." Interpellé, le wali de Sidi Bel-Abbès, M. Limani, qui s'apprêtait à rejoindre le siège de l'APC, a promis aux travailleurs de régler le problème. "Pas de problème, je vais m'en charger", leur a-t-il dit.
A. BOUSMAHA
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