Les commerçants menacent de marcher sur la capitale Sommés de quitter le marché de la friperie d'El Hamri (Oran)

Les commerçants du marché de la friperie d'El-Hamri, sommés de quitter les lieux à la suite de la décision d'affectation de l'assiette du marché à la réalisation d'un équipement public ont menacé d'observer un sit-in à Alger. Ces derniers, qui activent dans ce marché depuis une décennie, se disent victimes d'une décision arbitraire de la commune d'Oran.
«Nous avons des autorisations en bonne et due forme établies par les services de la commune ; nous avons des registres de commerce et nous payons toutes les taxes liées à notre activité. Aujourd'hui, on nous somme de quitter les lieux, ce n'est pas juste. C'est notre gagne-pain et nous exigeons un espace de substitution pour ne pas cesser notre activité», diront des commerçants que nous avons rencontrés.
Actuellement, ils sont près de 2000 vendeurs qui activent dans ce marché et qui sont menacés de cesser toute activité. «Nous sommes une solution pour les bourses modestes. Notre activité est légale puisque nous sommes légalement installés sur les lieux. La friperie est pour beaucoup de familles une bouée de sauvetage. Nous remplissons une mission d'intérêt public, nous ne sommes pas des indus occupants ou des commerçants informels», diront-ils.
Ces derniers, qui avouent avoir sollicité toutes les autorités locales, se disent prêts à «marcher» sur la capitale pour observer un sit-in et faire entendre leur voix. «Nous n'allons pas baisser les bras. Ils ont décidé de nous déloger des lieux, qu'ils nous affectent alors un autre espace pour poursuivre notre activité», notent-ils.