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Les commerçants fraudeurs traqués à Jijel




Les commerçants fraudeurs traqués à Jijel
Pour sévir contre les pratiques des commerçants fraudeurs, notamment durant le mois sacré du Ramadhan, un dispositif de contrôle et de répression a été mis en place.L'objectif est de traquer ces commerçants, dont certains n'hésitent pas à mettre en danger la santé du consommateur par la commercialisation de produits non conformes ou impropres à la consommation.C'est d'ailleurs ce qui s'est vérifié durant la première semaine de ce mois avec l'établissement de nombreux procès verbaux à l'encontre de ces fraudeurs à travers les différentes communes de la wilaya de Jijel. Lors des sorties effectuées, de nombreuses infractions ont été relevées, portant à 261 le nombre de cas de fraude mis à jour sur les 1798 interventions des agents de la direction du commerce.Le défaut de facturation, relevé à l'issu de ces interventions, a été estimé à 6 millions de dinars (600 millions de centimes) pour une valeur des saisies de 1 millions de dinars (100 millions de centimes). La nature des infractions constatées porte notamment sur des défauts de facturation, de registre de commerce, de publicité des prix, en plus des défauts d'hygiène et de mise en vente de produits non conformes ou impropres à la consommation, ainsi qu'au non respect de la température de conservation. Si cette opération est toujours en cours pour débusquer les commerçants fraudeurs, elle risque, cependant, d'avoir un impact tout juste limité sur la régulation d'un marché de plus en plus dominé par le commerce informel.De plus en plus des commerçants détenant des registres de commerce et activant d'une manière légale affichent ouvertement leur grogne face à ce traitement de «deux poids et deux mesures» dont ils sont soumis, selon les propos de l'un d'eux. «Etre contrôlé, ce n'est pas un problème, on doit se soumettre à la loi, mais pourquoi on nous interdit ce qui est toléré à ces vendeurs des trottoirs, pour nous, c'est traitement de défaveur qui nous est réservé et qui pousse à fermer et vendre dans la rue», fulmine un commerçant.Certains ont mis à exécution cette menace et n'ont pas hésité à étaler leurs marchandises devant leur boutique, après avoir fait l'objet de décisions de fermeture pour ne plus? être iniquités par les agents de contrôle.Sur le trottoir, et dans l'anarchie la plus totale, on se permet ainsi de commercialiser des produits hautement sensibles et périssables au vu et au su de tout le monde.En l'absence d'une réaction des services ayant les prérogatives de réprimer ces pratiques, des restaurants de fortunes avec ustensiles et barbecues ont été installés sur le trottoir pour vendre brochettes, Bourek et bien d'autres produits préparés en plein air.Depuis un certain temps, on observe même que de véritables restaurants ouvrent la nuit pour échapper aux services de contrôle ! Ils proposent des brochettes à des prix cassés à des consommateurs qui tombent sur l'aubaine sans trop s'interroger sur la qualité et l'origine de la viande qu'ils consomment !







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