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Les chantiers ne doivent pas s'arrêter


Les chantiers ne doivent pas s'arrêter
Le secteur de la construction ne s'offre plus de répit. Une explosion de la demande fait que le marché est en pleine ébullition.Tous les chantiers et sites de construction manifestent des commandes en matières premières qu'il faut satisfaire, faute de quoi, des perturbations risquent de retarder l'achèvement des projets à temps.Le secteur de la construction ne s'offre plus de répit. Une explosion de la demande fait que le marché est en pleine ébullition.Tous les chantiers et sites de construction manifestent des commandes en matières premières qu'il faut satisfaire, faute de quoi, des perturbations risquent de retarder l'achèvement des projets à temps.Dès lors, le ciment, aciers et équipements de revêtement deviennent la priorité pour les promoteurs dans un contexte marqué par la hausse des prix de ces ingrédients et leur manque de disponibilité.Pour accélérer la cadence, toutes les usines tournent à plein régime avec comme compensation les importations pour trouver le juste équilibre. Le marché de la construction s'emballe. Les matériaux destinés aux chantiers et autres projets connaissent une situation alambiquée. Certains ingrédients se raréfient au point d'une pénurie asphyxiante et d'autres à l'image du ciment connaissent une tendance de renchérissement des prix. Du coup, la crise risque de mettre dans l'embarras les chantiers de la construction.La furie des entrepreneurs et promoteurs semble se justifier face aux aléas des matériaux de construction. Plusieurs affirment qu'ils font face à des difficultés face au « manque de ciment et le rond à béton nécessaire pour poursuivre le calendrier des réalisations ». Logements, projets de nouvelles usines ou d'aménagement de sites de constructions seront quelque peu retardés cette année, si « la crise des prix ne trouve pas une issue solvable » selon l'un des promoteurs d'Alger contacté par nos soins. D'ores et déjà, la cadence des réalisations reste visiblement satisfaisante dans l'ensemble.Selon une enquête de l'ONS, « l'utilisation du potentiel de production a dépassé les 75% pour plus 48% des entreprises interrogées, contre moins de 50% pour 44% d'entre-elles, selon les réponses des chefs d'entreprises ».Il faut dire qu'à ce niveau, les milliers de PME du secteur et même les grosses cylindrées sont dépendantes des fluctuations du marché dont une bonne partie est assurée par l'importation. Aussi, indique-t-on dans ce registre « la hausse est constatée dans livraison des nouvelles quantités de ciment ». Pourtant, les usines de ciment qui tournent à plein régime dans les quatre coins du pays ne peuvent selon des responsables « couvrir la demande qui a explosé ces derniers temps ».C'est alors que les circuits d'importation assurent le relais. « Tout porte à croire qu'il n'est pas question d'une quelconque pénurie pouvant justifier la surenchère sur les prix. Il s'agit tout simplement de spéculation que l'Etat peine à enrayer » déplorent certains promoteurs privés.Quid alors du marché informel ' Les réponses restent mitigées. Les uns accusent des entrepreneurs de détourner une bonne quantité au profit du marché parallèle alors que les autres veulent plus de contrôle des brigades de DCP (directions de la concurrence et des prix) pour abattre les circuits de l'informel.Poursuivre la réalisation des chantiers coûte que coûte via la mobilisation de milliards de dinars pour ravitailler le marché et la création de nouvelles usines de production des matériaux (cimenteries, marbreries, rond à béton, polymères...) est déjà mise en branle. On s'attend selon des analystes à « un bond de production assez conséquent en 2014» si du moins les perspectives de productions seraient améliorées.Dès lors, le ciment, aciers et équipements de revêtement deviennent la priorité pour les promoteurs dans un contexte marqué par la hausse des prix de ces ingrédients et leur manque de disponibilité.Pour accélérer la cadence, toutes les usines tournent à plein régime avec comme compensation les importations pour trouver le juste équilibre. Le marché de la construction s'emballe. Les matériaux destinés aux chantiers et autres projets connaissent une situation alambiquée. Certains ingrédients se raréfient au point d'une pénurie asphyxiante et d'autres à l'image du ciment connaissent une tendance de renchérissement des prix. Du coup, la crise risque de mettre dans l'embarras les chantiers de la construction.La furie des entrepreneurs et promoteurs semble se justifier face aux aléas des matériaux de construction. Plusieurs affirment qu'ils font face à des difficultés face au « manque de ciment et le rond à béton nécessaire pour poursuivre le calendrier des réalisations ». Logements, projets de nouvelles usines ou d'aménagement de sites de constructions seront quelque peu retardés cette année, si « la crise des prix ne trouve pas une issue solvable » selon l'un des promoteurs d'Alger contacté par nos soins. D'ores et déjà, la cadence des réalisations reste visiblement satisfaisante dans l'ensemble.Selon une enquête de l'ONS, « l'utilisation du potentiel de production a dépassé les 75% pour plus 48% des entreprises interrogées, contre moins de 50% pour 44% d'entre-elles, selon les réponses des chefs d'entreprises ».Il faut dire qu'à ce niveau, les milliers de PME du secteur et même les grosses cylindrées sont dépendantes des fluctuations du marché dont une bonne partie est assurée par l'importation. Aussi, indique-t-on dans ce registre « la hausse est constatée dans livraison des nouvelles quantités de ciment ». Pourtant, les usines de ciment qui tournent à plein régime dans les quatre coins du pays ne peuvent selon des responsables « couvrir la demande qui a explosé ces derniers temps ».C'est alors que les circuits d'importation assurent le relais. « Tout porte à croire qu'il n'est pas question d'une quelconque pénurie pouvant justifier la surenchère sur les prix. Il s'agit tout simplement de spéculation que l'Etat peine à enrayer » déplorent certains promoteurs privés.Quid alors du marché informel ' Les réponses restent mitigées. Les uns accusent des entrepreneurs de détourner une bonne quantité au profit du marché parallèle alors que les autres veulent plus de contrôle des brigades de DCP (directions de la concurrence et des prix) pour abattre les circuits de l'informel.Poursuivre la réalisation des chantiers coûte que coûte via la mobilisation de milliards de dinars pour ravitailler le marché et la création de nouvelles usines de production des matériaux (cimenteries, marbreries, rond à béton, polymères...) est déjà mise en branle. On s'attend selon des analystes à « un bond de production assez conséquent en 2014» si du moins les perspectives de productions seraient améliorées.




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