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Les centres d'intérêt des musulmans décryptés



Les centres d'intérêt des musulmans décryptés
Twitter a dévoilé une carte interactive qui raconte les musulmans, leurs centres d'intérêt, leurs émotions, leur jeûne, la vie tout simplement.Après les icônes qui suivent Ramadhan et Aïd, que l'on appelle (hashflags), c'est au tour d'une carte dynamique basée sur une somme considérable de tweets qui nous est offerte. Twitter a comptabilisé par moins de 74,2 millions de tweets en 2013 évoquant Ramadhan. En Egypte et en Arabie saoudite, l'expression «kul ?am wa antum bi-khayr» (mot à mot «que chaque année, vous soyez en bonne santé»), est prédominante. Les Turcs tweetent énormément autour du mois de Ramadhan. Les musulmans américains évoquentle plus la faim ! En Grande-Bretagne, où l'on jeûne plus longtemps, on est plus happy (heureux) que hungry.Selon un rapport publié, fin juin, par la Dubaï School of Government, le nombre total d'utilisateurs de Twitter dans le monde arabe a atteint 5,8 millions en 2014. Avec 2,4 millions d'utilisateurs, l'Arabie saoudite compte le plus grand nombre d'utilisateurs dans la région (plus de 40% du nombre total d'utilisateurs), suivie par l'Egypte. Le nombre estimé de tweets produits par les utilisateurs de Twitter dans le monde arabe, en mars 2014, était de près de 534 millions, soit une moyenne de 17,2 millions de tweets par jour environ. Dans le cadre de l'enquête menée pour écrire le rapport, 55% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles soutenaient fortement l'utilisation, par leur gouvernement, des médias sociaux pour la conception et la prestation de services publics.Elles ont également convenu que les réseaux sociaux permettaient une meilleure accessibilité à des entités gouvernementales et des fonctionnaires du secteur public. Toutefois, selon les conclusions du rapport, les médias sociaux sont encore utilisés, dans la région arabe, davantage comme une source d'information par les internautes que pour interagir avec leurs gouvernements. Seulement 2% des répondants ont déclaré visiter les pages officielles gouvernementales sur les réseaux sociaux ou utiliser leurs comptes personnels pour rechercher de l'information sur les services publics.L'Algérie reste à la marge pour ne pas dire sur la touche. «La réticence officielle ou abstention maladive à communiquer et à échanger est déjà de mise dans toutes les administrations. Il n'y a qu'à visiter les sites web dont le contenu le plus mis à jour sont les CV des ministres et le compte rendu de leurs visites dans les wilayas. Toutes les autres informations, pourtant les plus utiles aux citoyens et au développement du pays, passent à la trappe», a précisé lors d'une enquête Ali Kahlane, président de l'AAFSI.


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