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Les candidats tendent les bras aux femmes


Les candidats tendent les bras aux femmes
Depuis le coup d'envoi de la campagne électorale, la femme a été au centre d'intérêt de certains candidats à la présidentielle de 2014. A chaque occasion qui se présente, ils essayent de l'impliquer de plus en plus durant leur campagne électorale. C'est le cas, avant-hier, du plus jeune candidat à la présidentielle, Belaïd Abdelaziz, qui a fait la promesse depuis la wilaya de Batna aux futures mamans, qu'une fois élu, il porterait le congé de maternité de trois mois à une année». «Je vous promets, si je suis élu, de porter le congé de maternité à une année au lieu de trois mois actuellement en vigueur, afin de permettre à la femme de mieux élever son enfant», a indiqué Belaid, lors d'un meeting populaire organisé au niveau de la salle omnisports de la capitale des Aurès à une journée de la fin de la campagne électorale. Pour réussir son coup de séduction, le candidat du parti El Moustakbal, est allé même à leur promettre que pendant la période du congé de maternité qui sera d'une année, la femme percevra son salaire chaque mois, sachant que celle-ci, actuellement, ne perçoit son salaire qu'une fois la période de trois mois passée. «Cette mesure vise à fournir les bases nécessaires à la préparation d'une enfance saine et équilibrée», a-t-il dit à l'adresse des femmes venues nombreuses le soutenir dans une salle archicomble. Avec une telle déclaration, les futures mamans ne seront que réjouies avec de telles promesses. Ceci dit, après des décennies de promesses non tenues, il est très difficile aujourd'hui d'établir la confiance au sein de toute la population algérienne pas plus que les femmes qui souffrent pratiquement dans tous les domaines. Il a promis, également, d'octroyer une indemnité «spéciale» aux mères au foyer et de garantir la protection des femmes contre toute forme de violence et d'abus au sein et en dehors de la famille. Le candidat Belaïd, est allé même jusqu'à suggérer d'intégrer les filles diplômées universitaires dans le Service national. Reste à savoir si une telle déclaration suscitera l'enthousiasme des jeunes filles à faire le Service national' Le premier candidat à avoir fait un pas pour séduire cette gent féminine, est Ali Benflis. Ce dernier a saisi l'occasion de la Journée internationale de la femme pour lui promettre qu'une fois élu, il instituera une pension pour les femmes divorcées. Quelques heures plus tard, une déclaration semblable avait été faite par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, où à son tour il avait instruit le gouvernement d'engager une réflexion sur la possibilité d'instituer un fonds destiné aux femmes divorcées ayant la garde des enfants mineurs. La semaine dernière, le directeur de la campagne électorale du candidat sortant Bouteflika, Abdelmalek Sellal, a eu le droit à une salle archicomble de la gent féminine organisée par un collectif de femmes soutenant le candidat Abdelaziz Bouteflika. Il a profité lors de ce rassemblement pour se pencher sur les acquis réalisés par Bouteflika au profit de la femme algérienne en disant que «si la femme algérienne est aujourd'hui ministre ou ambassadrice, le mérite revient bien à Abdelaziz Bouteflika qui a su impulser la dynamique nécessaire pour promouvoir la participation de la femme dans le processus de développement».




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