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Les cambistes imposent leur loi


Les cambistes imposent leur loi
Les spéculateurs de la devise sur le marché parallèle font monter les cours. C'est une hausse vertigineuse où l'euro et le dollar coûtent plus cher qu'auparavant.Les spéculateurs de la devise sur le marché parallèle font monter les cours. C'est une hausse vertigineuse où l'euro et le dollar coûtent plus cher qu'auparavant.Une folie s'empare actuellement du marché parallèle de la devise avec un euro qui coûte plus de 180 DA. Parfois les acheteurs achètent l'euro à 19 DA et le dollar à moins de 170 DA n'existe pas. Cette ébullition était prévisible selon les cambistes des différents marchés parallèles qui s'activent à vendre à une clientèle aisée et à la fois pressée.C'est le gros de la demande qui veut que les prix se gonflent telles une bulle. Avec la dévaluation opérée du dinar, la Banque d'Algérie a offert l'opportunité aux circuits parallèles de procéder à l'augmentation de la devise, sachant que les intermédiaires sur le marché ne voulaient pas dépasser la barre des 170 dinars de peur de ne pas trouver la clientèle constituée de particuliers, petits commerçants et voyageurs.Tout indique selon des cambistes que le marché sera porté à une augmentation faramineuse des cours dans les prochains mois. Les revendeurs qui captent les informations sur le taux de change bancaire n'en font qu'à la réaction du marché qui se met instinctivement dans la courbe de la hausse.Les affairistes de tous bords viennent échanger des millions de dinars contre de l'euro ou du dollar. La monnaie américaine est courtisée pour ceux qui ont des transactions au Moyen-Orient et particulièrement les commerçants grossistes et autres importateurs qui ne veulent pas retarder leurs approvisionnements en marchandises.En outre, la monnaie européenne se voit davantage chère car le taux bancaire aussi se renchérit mais pas pour atteindre ces sommets vertigineux. Il y a quelques mois, la Banque d'Algérie avait décidé d'augmenter l'allocation touristique en devises pour les voyageurs. Mais cette décision n'a pas influé sur le retournement des cours sur le marché parallèle.Bien au contraire depuis 3 mois, près de 20 % de ces taux ont augmenté suscitant les interrogations des acheteurs qui n'arrivent pas à comprendre cette hausse brutale. Il était question aussi de créer un panier d'équilibre entre la devise au noir et celle qui s'échange en banque. Mais rien n'y fit. Les marchés parallèles ont également leurs propres circuits à l'étranger où les émigrés et les résidents à l'étranger font des transactions en dehors de tout contrôle.Les transactions se règlent dans des cafés ou dans des appartements sans souci puisque la vente se fait graduellement pour éviter tout soupçon. Les pouvoirs publics ont beau discourir, rien n'arrête ces marchés dont le réseau principal du square Port-Saïd s'érige comme un véritable baromètre du marché de la devise.Une folie s'empare actuellement du marché parallèle de la devise avec un euro qui coûte plus de 180 DA. Parfois les acheteurs achètent l'euro à 19 DA et le dollar à moins de 170 DA n'existe pas. Cette ébullition était prévisible selon les cambistes des différents marchés parallèles qui s'activent à vendre à une clientèle aisée et à la fois pressée.C'est le gros de la demande qui veut que les prix se gonflent telles une bulle. Avec la dévaluation opérée du dinar, la Banque d'Algérie a offert l'opportunité aux circuits parallèles de procéder à l'augmentation de la devise, sachant que les intermédiaires sur le marché ne voulaient pas dépasser la barre des 170 dinars de peur de ne pas trouver la clientèle constituée de particuliers, petits commerçants et voyageurs.Tout indique selon des cambistes que le marché sera porté à une augmentation faramineuse des cours dans les prochains mois. Les revendeurs qui captent les informations sur le taux de change bancaire n'en font qu'à la réaction du marché qui se met instinctivement dans la courbe de la hausse.Les affairistes de tous bords viennent échanger des millions de dinars contre de l'euro ou du dollar. La monnaie américaine est courtisée pour ceux qui ont des transactions au Moyen-Orient et particulièrement les commerçants grossistes et autres importateurs qui ne veulent pas retarder leurs approvisionnements en marchandises.En outre, la monnaie européenne se voit davantage chère car le taux bancaire aussi se renchérit mais pas pour atteindre ces sommets vertigineux. Il y a quelques mois, la Banque d'Algérie avait décidé d'augmenter l'allocation touristique en devises pour les voyageurs. Mais cette décision n'a pas influé sur le retournement des cours sur le marché parallèle.Bien au contraire depuis 3 mois, près de 20 % de ces taux ont augmenté suscitant les interrogations des acheteurs qui n'arrivent pas à comprendre cette hausse brutale. Il était question aussi de créer un panier d'équilibre entre la devise au noir et celle qui s'échange en banque. Mais rien n'y fit. Les marchés parallèles ont également leurs propres circuits à l'étranger où les émigrés et les résidents à l'étranger font des transactions en dehors de tout contrôle.Les transactions se règlent dans des cafés ou dans des appartements sans souci puisque la vente se fait graduellement pour éviter tout soupçon. Les pouvoirs publics ont beau discourir, rien n'arrête ces marchés dont le réseau principal du square Port-Saïd s'érige comme un véritable baromètre du marché de la devise.


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