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Les blouses blanches en colère



Les blouses blanches en colère
Les syndicats des praticiens de la santé publique et le Conseil de l'ordre des médecins ont manifesté leurs désapprobations sur les conditions de travail des médecins généralistes. Ils estiment en effet qu'avec la demande croissante des malades, il y a trop de pressions sur le personnel soignant.Les syndicats des praticiens de la santé publique et le Conseil de l'ordre des médecins ont manifesté leurs désapprobations sur les conditions de travail des médecins généralistes. Ils estiment en effet qu'avec la demande croissante des malades, il y a trop de pressions sur le personnel soignant.Les représentants du corps médical dans le secteur public ont déploré toute récemment "la pression enregistrée au niveau de la majorité des hôpitaux du pays qui a fortement contribué à la médiocrité des prestations médicales fournies aux malades".Cette pression vient du fait que le nombre des malades est en constante croissance pour les consultations dans les CHU et même au niveau des prolycliniques et centres de soins. Le président du Conseil national de l'ordre des médecins, Bekkat Berkani Mohamed, a indiqué lors d'un séminaire consacré à ce sujet que "cet état de fait est le lot d'une majorité des grands hôpitaux,à l'instar de celui de Mustapha-Bacha à Alger, ou du CHU Franz-Fanon de Blida, dont l'édification remonte à l'ère coloniale, qui sont périodiquement soumis à des travaux de restauration". Ainsi selon des indices du ministère de la Santé, près de 80 % des médecins généralistes opèrent dans les seulement exercent dans les localités du Sud. Mais il s'avère que73 % d'entre eux se plaignent des conditions d'exercice dans lesquels ils relèvent trop de pressions.Selon une source médicale du CHU Mustapha-Bacha à Alger "ilarrive que le médecin reçoive plus de 30 malades pour les consultations, ce qui est anormal pour un praticien qui ne doit pas recevoir plus de 10 malades ".Il arrive que les pavillons d'urgence dans cet hôpital reçoivent plus de malades qu'il ne peuvent accueillir avec une couverture sanitaire plutôt faible. Les médecins internes sont toujours appelés à la rescousse selon l'Association des médecins résidents et internes qui regrette que "les moyens mis pour le suivi des malades sont déficitaires".Des spécialistes pointent du doigt "le système national de santé qui est, aujourd'hui, insuffisant par rapport à la demande. Ce système, qui n'a pas prévenu les phénomènes de la croissance démographique et de la multiplication de nouvelles pathologies, a engendré une gestion catastrophique avec comme résultats :hôpitaux saturés, médicaments en rupture de stock, personnel médical et paramédical insuffisant et parfois non qualifiés, matériel obsolète". A ce constat alarmant, le Syndicat national des praticiens de santé publique ajoute que "les efforts consentis demeurent malheureusement en deçà des aspirations des citoyens".Comment dès lors échapper à cet engrenage ' Pour la plupart des représentants de la profession médicale "il faut oeuvrer à mettre d'abord les moyens techniques (échographes, ECG, médicaments pour soins...) afin d'alléger la tâche aux médecins ". Ils préconisent la construction de nouveaux CHU et revoir le dispatching dans les unités de soins.L'autre aspect qui parait urgent est celui de la révision des années de la formation. Au moment où le ministère de l'Enseignement supérieur voudrait compléter le résidanat des spécialistes pour 2 années complémentaires, les praticiens ne s'accommodent pas de cette solution. 13 ans d'études sont refusées par la plupart des médecins en fin de cursus de spécialité.Les syndicalistes recommandent aux autorités de se pencher sur cette doléance en restructurant le secteur de la formation et de pourvoir aux manques de spécialistes dans certaines régions comme la cardiologie, la gynécologie et l'ophtalmologie qui sont les plus demandées.Les représentants du corps médical dans le secteur public ont déploré toute récemment "la pression enregistrée au niveau de la majorité des hôpitaux du pays qui a fortement contribué à la médiocrité des prestations médicales fournies aux malades".Cette pression vient du fait que le nombre des malades est en constante croissance pour les consultations dans les CHU et même au niveau des prolycliniques et centres de soins. Le président du Conseil national de l'ordre des médecins, Bekkat Berkani Mohamed, a indiqué lors d'un séminaire consacré à ce sujet que "cet état de fait est le lot d'une majorité des grands hôpitaux,à l'instar de celui de Mustapha-Bacha à Alger, ou du CHU Franz-Fanon de Blida, dont l'édification remonte à l'ère coloniale, qui sont périodiquement soumis à des travaux de restauration". Ainsi selon des indices du ministère de la Santé, près de 80 % des médecins généralistes opèrent dans les seulement exercent dans les localités du Sud. Mais il s'avère que73 % d'entre eux se plaignent des conditions d'exercice dans lesquels ils relèvent trop de pressions.Selon une source médicale du CHU Mustapha-Bacha à Alger "ilarrive que le médecin reçoive plus de 30 malades pour les consultations, ce qui est anormal pour un praticien qui ne doit pas recevoir plus de 10 malades ".Il arrive que les pavillons d'urgence dans cet hôpital reçoivent plus de malades qu'il ne peuvent accueillir avec une couverture sanitaire plutôt faible. Les médecins internes sont toujours appelés à la rescousse selon l'Association des médecins résidents et internes qui regrette que "les moyens mis pour le suivi des malades sont déficitaires".Des spécialistes pointent du doigt "le système national de santé qui est, aujourd'hui, insuffisant par rapport à la demande. Ce système, qui n'a pas prévenu les phénomènes de la croissance démographique et de la multiplication de nouvelles pathologies, a engendré une gestion catastrophique avec comme résultats :hôpitaux saturés, médicaments en rupture de stock, personnel médical et paramédical insuffisant et parfois non qualifiés, matériel obsolète". A ce constat alarmant, le Syndicat national des praticiens de santé publique ajoute que "les efforts consentis demeurent malheureusement en deçà des aspirations des citoyens".Comment dès lors échapper à cet engrenage ' Pour la plupart des représentants de la profession médicale "il faut oeuvrer à mettre d'abord les moyens techniques (échographes, ECG, médicaments pour soins...) afin d'alléger la tâche aux médecins ". Ils préconisent la construction de nouveaux CHU et revoir le dispatching dans les unités de soins.L'autre aspect qui parait urgent est celui de la révision des années de la formation. Au moment où le ministère de l'Enseignement supérieur voudrait compléter le résidanat des spécialistes pour 2 années complémentaires, les praticiens ne s'accommodent pas de cette solution. 13 ans d'études sont refusées par la plupart des médecins en fin de cursus de spécialité.Les syndicalistes recommandent aux autorités de se pencher sur cette doléance en restructurant le secteur de la formation et de pourvoir aux manques de spécialistes dans certaines régions comme la cardiologie, la gynécologie et l'ophtalmologie qui sont les plus demandées.


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