Algérie

Les auteurs des fausses alertes à la bombe arrêtés



Les auteurs des fausses alertes à la bombe ' il y en a eu quatre en une année ' à l'hôtel Sheraton d'Alger viennent d'être arrêtés. Présentés, hier, devant le procureur de la République près le tribunal de Chéraga, les accusés A. M. et C. A. ont été mis sous mandat de dépôt, selon le chef de la compagnie de la Gendarmerie nationale de Chéraga. Tout a commencé le 28 février dernier, à 21h20, quand un appel anonyme, effectué depuis un téléphone mobile, a été reçu par le chef du parking de l'hôtel. Ce dernier est informé qu'une bombe a été déposée au parking du sous-sol de l'hôtel. Suite à quoi, la compagnie de la Gendarmerie nationale de Chéraga a dépêché une équipe spécialisée dans le désamorçage de bombe et fouillé tous les coins et recoins de l'hôtel. Aucun engin du genre n'a été retrouvé dans le lieu indiqué. Il s'agissait donc d'une fausse alerte qui a fait du bruit, puisqu'elle avait provoqué une panique générale parmi les résidents de l'hôtel.C'est alors que les enquêteurs ont commencé à chercher l'origine de l'appel pour identifier son auteur. Après une opération d'identification, il s'est avéré que le numéro de l'appel est le 0554172513. Chez Nedjma, il est spécifié que la puce de l'auteur est sans contrat, alors que son propriétaire a déclaré qu'il l'a achetée il y a trois à quatre mois. Les gendarmes ont alors déclenché une opération de surveillance des personnes rôdant autour de l'hôtel. Au même moment, il a été procédé au contrôle de tous les appels parvenant au Sheraton. Dix personnes suspectes ont été convoquées et entendues dans ce cadre. C'est alors qu'il a été mis la main, samedi dernier, sur l'auteur de ces coups de téléphone répondant aux initiales de A. M., âgé de 24 ans, originaire de la Bridja (Staouéli) et commerçant de son état. Ce dernier, après avoir été interrogé, a dénoncé son beau-frère, C. A., qui lui aurait donné le numéro de mobile du chef du parc de l'hôtel. Ce dernier n'est autre qu'un ancien chauffeur de cet hôtel qui avait été radié. Menacer de mort et harceler par des alertes à la bombe son ancien chef semble ainsi la meilleure manière, pour C. A., de se venger.
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