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Les auteurs d'un homicide volontaire présentés devant le juge



Trois personnes, présumées auteures du crime commis jeudi dernier à Boukhalfa, banlieue ouest du chef-lieu de la ville de Tizi Ouzou, ont été interpellés et présentés dimanche devant le juge d'instruction près le tribunal de la ville des Genêts, a annoncé le parquet de la République près le tribunal de la même ville, dans un communiqué.Les mis en cause dans cette affaire de crime dont a été victime le jeune M. Idir, âgé de 22 ans, plombier de son état, répondent aux initiales G. S, G. R., et, L. S., âgés respectivement de 22, 18 et 24 ans, a révélé le parquet dans son communiqué, précisant que ces derniers sont, tous les trois sans profession. «Informé, le parquet de la République près le tribunal de Tizi Ouzou a immédiatement ordonné l'ouverture et le suivi d'une enquête préliminaire ayant abouti à l'arrestation et la présentation, le 22 mai 2016, des mis en cause dans cette affaire du crime», a poursuivi la même source.Une information judiciaire a été ouverte à l'encontre des trois mis en cause conformément à l'article 54/261 du code pénal, a également annoncé le parquet, en précisant qu'il s'agit d'une «infraction de droit commun». Le mobile de ce crime abject serait un malentendu entre la victime et ces trois individus interpellés, a, par ailleurs, ajouté le parquet dans son communiqué rendu public, dimanche, pour, a-t-on fait observer de même source, «écarter toute mauvaise interprétation» de ce crime.Un crime que la Fédération FFS (Front des forces socialistes) de Tizi Ouzou a condamné, avec fermeté. «Nous demandons, et de la manière la plus rigoureuse, à ce que les institutions compétentes fassent toute la lumière sur cet acte», lit-on à travers un communiqué rendu public dimanche en fin de journée. «Notre cité devient invivable. Nous nous éloignons un peu plus, chaque jour, de la vie citoyenne», déplorent les rédacteurs du document.Considérant qu'il est du «ressort des institutions de l'Etat, et auxquelles nous demandons, de se pencher davantage sur la situation et de prendre les mesures adéquates pour venir à bout de cette insécurité», qui permette à chaque citoyen de ce cher pays de vivre pleinement sa «citoyenneté».
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