Algérie

Les arts plastiques à Sidi Bel-Abbès




Genèse et affirmation (1ère partie) Introduction: Les arts plastiques en Algérie et apparition de nos premiers artistes L’art dans sa forme plastique a fait son apparition chez nous avec la colonisation de notre pays par la France. La politique coloniale française se devait de restituer aux colons établis l’ambiance artistique de leur pays d’origine. On créa alors en 1860 la Société des Beaux Arts, et vingt ans après, leur niveau de vie devenu meilleur, ils décidèrent la création de l’Ecole des Beaux Arts. Il va de soi que les deux structures pédagogiques d’Alger étaient réservées aux Européens. Mais le début du 20ème siècle vit un grand nombre d’artistes français venir en Algérie pour peindre. Alors des voix s’élevèrent pour faire participer les indigènes à cette agitation artistique. Et l’on finit par créer pour eux en 1909 «le Cabinet du dessin». Le plus célèbre des premiers élèves était Mohamed Racim qui y débuta son apprentissage à l’âge de 14 ans en 1910. Le cabinet du dessin l’a fait connaître plus tard dans le milieu artistique colonial, d’où sa rencontre avec Dinet. Enfin en 1914, l’école des Beaux Arts entrebâilla ses portes et permit à un autre petit groupe d’Algériens d’y entrer. La première promotion qui en est sortie est appelée «Promotion indigène». Les plus célèbres de cette promotion sont Azouaou Mammeri, apparu en 1916, Abderrahmane Sahouli en 1920 et Abdelhalim Hemche en 1928, ces trois peintres, avec Racim, sont considérés à juste titre comme des pionniers. D’autres artistes autodidactiques s’imposèrent plus tard tels Zmirli en 1935, Boukerche en 1938, puis Farah et Benslimane en 1940. Les années 40 virent l’émergence des élèves de Racim avec Bachir Yelles, Ali Khodja et Mohamed Ranem. Puis, c’est au tour de Baya Mahieddine de frayer la chronique en exposant à l’âge de 15 ans en 1947 à Paris. Elle et Kheïra Fildjani donnèrent le départ de la peinture féminine algérienne. L’administration coloniale, voulant mieux intégrer les artistes algériens, adopta une politique culturelle plus engagée à leur intention, en introduisant entre 1954 et 1956 la réforme de Georges Fontaine et dont vont bénéficier les artistes de la troisième génération avec Abdellah Benanteur, Abdelkader Ghermaz, Mohamed Issiakhem, Louaïl, Mesli, Mohamed Bouzid et Ahmed Kara, pour ne citer que les plus connus. II est juste d’inclure l’autodidacte Mohamed khadda, avec cette génération des années 50. Ces années-là étaient marquées par la guerre d’indépendance qui fut le ferment d’une prise de conscience nouvelle dans l’espace culturel de l’Algérie devenue indépendante, où le politique et le culturel parfois se mêlent, parfois s’entrechoquent. C’est l’expression d’un autre combat, le plus dur, le plus âpre Le combat de la survie. A suivre... Sid-Ahmed Hamdad  
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