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Les Algériens de Montréal affirment avoir voté "pour l'Algérie"


Les Algériens de Montréal affirment avoir voté
Les Algériens de Montréal, qui se sont rendus aux urnes pour la présidentielle du 17 avril, affirment qu'au-delà du candidat de leur choix, c'est pour la mère-patrie, qu'ils ont décidé de voter, avec l'espoir d'avoir "contribué" pour que l'Algérie retrouve "définitivement la paix" et "plus de prospérité".A l'instar de leurs compatriotes en Algérie et dans d'autres pays, ceux établis dans la circonscription de Montréal sont nombreux à affirmer avoir décidé d'aller voter pour leur pays d'origine, afin disent-ils, de se sentir surtout "utiles" en prenant part à un processus électoral "décisif" pour l'avenir des Algériens."La majorité des votants se situe entre 40 et 60 ans et pour certains d'entre eux, ils étaient en Algérie durant la tragédie nationale et connaissent, par conséquent, plus que d'autres le sens de la sécurité et la valeur de la paix. C'est en partie ce qui les motive à vouloir se prononcer sur cette élection", affirme à l'APS, un des responsables du bureau de vote, sis au sein du Consulat Général d'Algérie à Montréal."Nous sommes quasiment unanimes ici à souhaiter en priorité que notre pays renoue définitivement avec la paix et la stabilité et pour cela, même si nous avons des points de vue différents sur l'actualité politique et que nous ne votons pas pour le même candidat, nous partageons les mêmes v'ux pour notre pays", soutient Abdelkader Mazit, 67 ans.Résidant dans cette circonscription du Canada depuis 21 ans, cet ancien moudjahid qui garde encore les séquelles physiques de la barbarie coloniale s'est rendu au centre de vote de Montréal animé par la fougue nationaliste propre à celle qui habite tous les Algériens qui ont été en mesure de sacrifier leur vie pour la souveraineté de leur patrie.Aussi, était-il "très déçu" de s'entendre dire au bureau de vote du Consulat qu'il ne pouvait exprimer sa voix en raison de l'absence de la carte d'électeur, mais s'est "promis" de s'y prendre à temps à l'occasion la prochaine consultation, en espérant que celle du 17 avril soit porteuse de "bienfaits" et de "paix" pour l'Algérie.D'autres ressortissants s'accordent à soutenir qu'au-delà de leur choix, les "intérêts suprêmes" de l'Algérie figurent également en toile de fond de leur démarche.Il en est ainsi pour Mohamed El-Habib Cherdoud, dirigeant d'un bureau de recrutement d'étudiants algériens au Canada, qui ne s'étant pas fixé sur le candidat auquel il destinerait sa voix car "hésitant entre deux", n'en aspire pas moins aux mêmes v'ux pour la terre d'origine de ses aînés."Peu importe qui remportera ces élections, l'essentiel est que les Algériens cessent d'avoir autant de ranc'ur. Je veux que mes enfants soient plus tard utiles à leur pays", martèle-t-il, non sans passion.La hantise du "printemps arabe" avec ses néfastes répercussions sur les peuples concernés est souvent évoquée comme étant un facteur "déterminant" de l'acte de voter, soutiennent, par ailleurs, des électeurs."Après avoir accompli le droit que leur confère la Constitution, les électeurs algériens repartent plus sereins car ils ont le sentiment d'avoir fait leur devoir vis-à-vis de leur pays", soutient le responsable du bureau de vote de la circonscription de Montréal.Entamé depuis le samedi 12 avril, le vote de la communauté algérienne établie à Montréal se poursuit jusqu a jeudi 17 avril, au siège du Consulat Général d'Algérie alors que le second centre de vote est ouvert dans la ville d'Ottawa.




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