Les accidents de la route, principale cause de décès chez les jeunes

Plus de 1.000 morts par jour sur les routes Selon un rapport de l’OMS, les accidents de la circulation sont la principale cause de décès chez les jeunes. Au niveau mondial, ce sont plus de 1.000 jeunes qui perdent la vie quotidiennement suite à des accidents de la circulation. Cette année, la cam-pagne de sensibili-sation lancée à l’occasion de la première semaine mondiale des Nations unies pour la sécurité routière qui s’est étalée du 23 au 29 avril ciblera les jeunes de moins de 25 ans. Ces jeunes, à peine sortie de l’adolescence, ne mesurent guère les conséquences de ce que l’on osera appeler «Fléau», qui prend des proportions alarmantes. Outre les décès, les traumatismes dus à ces accidents sont encore plus importants. Des handicaps à vie frappent ces jeunes, dont la prise en charge devient parfois impossible à gérer. Un accidenté de la route qui devient paraplégique, dépendra automatiquement d’une tierce personne. Combien sont-ils à vivre ce cauchemar? Lorsque l’on sait que l’espoir de retrouver l’usage de leur corps est minime pour ne pas dire nul, on se rend plus facilement compte de leur détresse. Un lourd tribut est ainsi payé par la société à la circulation routière. Au niveau mondial, l’Algérie arrive en deuxième position après le Maroc. Au niveau national, selon des statistiques établies par la Gendarmerie nationale, durant la période allant du premier au sept novembre de l’année passée, 60 décès ont été enregistrés. Les jeunes sont le plus touchés. Les victimes sont essentiellement des piétons et, en grande partie, des enfants. Selon une étude médicale, l’enfant ne possède pas un champ de vision aussi large que celui de l’adulte. Ceci le porte, dans la majorité des cas, à mal calculer l’ampleur du danger qui le guette. Nul ne pourra oublier l’accident dont a été victime une fillette durant le mois de ramadan dernier. Elle a été percutée par un bus qu’elle n’a pas vu venir. Le terrible accident ayant ôté la vie à une jeune dame et marqué à jamais son petit enfant hante encore ceux qui y ont assisté. Les chauffeurs de ces bus répondront devant le tribunal de leurs actes, même s’ils sont considérés involontaires. Par ailleurs, les jeunes automobilistes, dont l’âge ne dépasse pas les 25 ans, sont victimes, eux-aussi, de cette tragédie. Ces derniers, selon des sources hospitalières, sont plus exposés à des facteurs tels que la vitesse, le non-respect du code de la route et l’ivresse, qui demeurent le facteur numéro un des accidents chez cette tranche de la société. Pour faire face à ces drames, qui endeuillent chaque jour des familles entières, des dispositifs plus que draconiens doivent être mis en oeuvre. La voiture est loin d’être ce jouet inoffensif entre les mains de ces jeunes qui, parfois dans l’insouciance la plus absolue, organisent de véritables rodéos où la vitesse est disputée à coup de paris.