LEGISLATIVES

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
La maison des associations algériennes en Belgique (ex-siège de consulat) a ouvert son portail pour deux événements. Début d'après-midi, des moudjahidine de l'ex-Fédération belge du FLN ont rendu un hommage à Ahmed Ben Bella, en rappelant quelques dates de son parcours politique et en faisant observer une minute de silence à la mémoire du défunt...
En début de soirée, c'est le FFS qui a organisé le lancement de sa campagne électorale en présentant la liste des ses candidats en zone 4 (Europe moins la France, Amérique et Canada). Pour la circonstance, c'est un membre du secrétariat national du parti qui a assisté à la cérémonie. Lors des débats en conférence de presse, les responsables du parti de Aït Ahmed, candidat et membre de la direction, ont répondu à plusieurs questions des journalistes. Madjid Rouan a tenu à relever qu'il n'était nullement «inscrit dans le marbre que notre parti soit celui du boycott». Le membre de la direction du FFS rappellera, il est vrai, à juste raison, que le parti a participé à plusieurs scrutins, législatif, communal et l'élection présidentielle de 1999, avant que les compétiteurs de Bouteflika ne se retirent, flairant fraude et coup fourré pour laisser l'actuel locataire d'El-Mouradia terminer, seul, et d'être déclaré vainqueur alors même qu'il n'y avait plus de concurrents. C'est une autre histoire. Les représentants du FFS ont dit que la participation du parti aux prochaines législatives n'était pas une «caution» du pouvoir actuel, ni elle n'est (l'élection) un événement pouvant sortir le pays du marasme actuel dans lequel il se morfond. Le FFS a simplement rappelé que sa participation était d'ordre tactique et s'inscrivait dans la volonté du plus vieux parti d'opposition à ancrer la culture démocratique dans le pays. Lors de son intervention, M. Madjid Rouan a exposé le point de vue de sa formation sur la situation régionale actuelle et sur les changements intervenus dans le proche voisinage de l'Algérie. Lors de la même rencontre, Belkacem Amarouche, tête de liste de la zone 4 du FFS, a évoqué «la situation politique dans le pays» et «la place de l'émigration dans le programme du FFS».