Le wali limoge le directeur du service technique de l'APC

Selon des indiscrétions, le retard dans la réalisation de classes d'extension du site El Hidhab Aïn-Mous a été la goutte qui a fait déborder le vase. Selon des cadres de l'APC de Sétif, le directeur technique est seul responsable des retards des différentes opérations de développement.Le wali de Sétif est intervenu dernièrement pour demander au président de l'APC du chef-lieu de la wilaya de mettre fin aux fonctions du directeur chargé du service technique de l'hôtel de ville. En effet, la lenteur et le blocage constatés par la tutelle ainsi que les retards enregistrés dans la réalisation des différents projets depuis le début du mandat de l'actuelle assemblée ainsi que le faible taux de consommation du budget communal se sont répercutés sur le développement de la commune, ce qui a poussé le chef de l'exécutif à sévir. Selon des indiscrétions, le retard dans la réalisation de classes d'extension du site El Hidhab Aïn-Mous a été la goutte qui a fait déborder le vase. Selon des cadres de l'APC de Sétif, le directeur technique est seul responsable des retards des différentes opérations de développement.Par ailleurs, des citoyens voient que les membres de l'assemblée sont aussi complices par leur mutisme car ils n'ont jamais dénoncé les retards et les lenteurs dans la réalisation des opérations. "Certains élus qui étaient chômeurs et ont bénéficié d'avantages dont des salaires importants, des véhicules de service n'ont pas daigné dénoncer ces dysfonctionnements", nous dira un élu. Notre interlocuteur a indiqué à Liberté que plusieurs opérations s'éternisent, à l'exemple de la réalisation de trois chalets au niveau de la RN 9 au nord de la ville, qui dure depuis plus de trois ans, la réalisation de deux antennes administratives inscrites depuis 2008 et qui n'ont toujours pas démarré ou encore les travaux du stade Mohamed-Guessab et le revêtement de quatre terrains matico. Selon des sources concordantes, prévu en 2013, le lancement d'une pépinière à Oued Bousellam peine à démarrer aussi. Pis encore, le taux de consommation des budgets alloués à l'APC du chef-lieu de Sétif est parmi les plus faibles de la wilaya qui compte soixante communes.Il est à noter que les gestionnaires de la ville de Sétif, jadis connue par la propreté de ses rues et quartiers ainsi que son dynamisme, sont pointés du doigt. Souvent, la balle est renvoyée aux services du contrôle financier. "Pour cacher leur incompétence, les élus de l'hôtel de ville renvoient toujours la balle au contrôleur financier et à la lenteur des différentes procédures administratives". Enfin, en attendant de lancer un appel à candidatures pour le poste de directeur technique, l'ancien responsable a été remplacé par un administrateur de la commune.F. S.