Algérie - A la une

Le village de Lâalam en quête d'une sortie de l'isolement


Le village de Lâalam en quête d'une sortie de l'isolement
Ce haut lieu au pied des Babors à forte consonance touristique, d'alpinisme et de sport de montagne. Réputé pour ses rivières poissonneuses, ses cascades, ses montagnes aux hautes cimes dont Tababort... tous ces atouts le prédestinent à un meilleur sort que celui d'une zone déshéritée méritant meilleur sort.Ses habitants pratiquent l'agriculture champêtre, l'apiculture, la pisciculture... et bien entendu l'arboriculture, que domine majestueusement le prunier royal. En faire de Lâalam une région promise à la prune à l'image de Dijon est tout le v?u des associations Assirem, Amel, Ait Bouchkout, Ithrane Oussirem et l'équipe sportive karaté-do, qui organisent pour la troisième année consécutive une fête pour la prune. Tel objectif, pour ce panel associatif, qui a choisi la voie de la réclame de ce fruit à travers une fête, est pour le moins une vue à réaliser à moyen terme, si les efforts sont conjugués.Classée jusque-là dans le cadre de la journée mondiale de la désertification, cette manifestation a été recadrée cette année sous le sceau révolutionnaire et du 55e anniversaire de la fête de l'indépendance. Lâalam, village natal du commandant Zerrari Azzedine, haut lieu révolutionnaire qui a exhumé le 19 mars passé en un hommage solennel et national, 57 ses valeureux martyrs bombardés le 27 mars 1957 par l'avion et l'artillerie lourde de l'armée coloniale à Sidi Merzouk, alors qu'ils revenaient d'une expédition en Tunisie.la région n'est qu'à 60 bornes à l'est de la capital des Hammadites, elle en souffre aujourd'hui de nombreux manques et, le pari en est bien tenu d'observer cet acharnement, la volonté de tout son mouvement associatif, et l'excellence de son abondon fruit aidant, elle provoquera cet éveil, avec la contribution de l'APC de Tamridjt dont elle relève, qui jusque-là nous affirme t-on, reste en marge de la fête.Aucune indication n'indique l'itinéraire, depuis la fermeture de la voie par la RN 9, il faudrait en faire un détour par la RN 43, depuis aucun panneau n'indique la voie, sur une route sinueuse qui monte jusqu'au pied de Tababort, où le village est niché au piémont de cette montagne. Très belle région, assurée entre autres de se hisser sous peu en un pôle de la prune, à l'image de Béni Maouche réputée également pour la figue sèche et dont elle vient de s'attribuer un juste label, lâalam déploie se forces, dans cette perspective.L'objectif reste encore lointain, dès lors où il faudrait recenser ses potentialités qui en dépendent en vue de les mettre en valeur. La sortie de cette magnifique région de son anonymat et de l'isolement dans lequel elle est plongée, et la perception de sa propulsions vers ce carrefour de rencontres, économiques, culturelles, touristiques et des sports extrêmes, qu'on lui voue et, dont il en a les vocations.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)