Le tourisme en question

? Le concept de tourisme culturel nouvellement introduit dans la nomenclature des activités répertoriées dans les programmes du tourisme. Au final, cela n'est-il pas tributaire de tout un environnement socio-économique, humain et sécuritaire, entre autres ' Les professionnels vous répondent oui, si toutefois les conditions de l'exercice des activités touristiques sont réunies et les paramètres et critères de sélection des intervenants sont scrupuleusement respectés. Les opérateurs économiques, porteurs de projets à caractère touristique doivent obéir à des règles de performance et de faisabilité. Afin de redynamiser les activités inscrites dans le chapitre économique d'un secteur touristique productif de valeur ajoutée et créateur d'emploi.Certes, les potentialités existent, mais comment faire pour les revaloriser et les promouvoir pour rendre Tébessa une destination touristique privilégiée et pour les nationaux et pour les visiteurs étrangers. La faiblesse des structures d'accueil et d'hébergement en moyens et en ressources humaines, les insuffisances dans la promotion des produits touristiques locaux, l'absence d'associations et offices, en tant que relais, justement dans les opérations de promotion se dressent comme des contraintes devant l'objectif assigné à un créneau, afin qu'il devienne un pourvoyeur de ressources supplémentaires de rentrées financières. Les sites naturels et monuments historiques et archéologiques, véritable patrimoine encore à défricher, à gérer selon des normes scientifiques. La formation de l'encadrement humain adapté aux besoins réels des infrastructures touristiques. Les quelques agences de voyages en activité devront être les premières dans le drainage des visiteurs.
Le secteur de la culture lui aussi appelé dorénavant à se positionner davantage, aux avant-postes, pour la préservation de la richesse culturelle, matérielle et immatérielle de la région, tant celle-ci constitue une devanture avancée d'un éventuel projet de tourisme culturel. Les sites et monuments tels la basilique saint Crespine, le temple de Minerve, les dolmens ou encore les tombes d'Oued Djebanna sont autant de richesses archéologiques de valeur à faire revivre et ressortir de l'anonymat. L'expérience tunisienne en la matière reste à méditer, ceux-là et avec le peu de moyens qu'ils possèdent ont pu transformer leur pays en une destination touristique viable et alléchante, l'exemple le plus édifiant, plus de 1,5 million de nos compatriotes ont déjà séjourné dans les stations balnéaires tunisiennes et son littoral et ce, depuis le début de l'année 2019.