Algérie

«Le taux d'avancement du réseau national de distribution est à 30% seulement»


«Le taux d'avancement du réseau national de distribution est à 30% seulement»
- Le nombre de marchés de proximité réalisés dans la capitale est-il suffisant 'Actuellement, le réseau de distribution national n'est pas en mesure de répondre à toutes les demandes exprimées. On estime le déficit, en matière de marchés de proximité, à 1000 structures au niveau national. Le même constat est à signaler en ce qui concerne les marchés de gros. Pour les produits agroalimentaires, la capitale compte un seul marché de gros, à savoir celui de Semmar. Les conditions ont fait que ce hameau se soit transformé en marché de gros mais qui, en fait, ne répond à aucune norme. Les quelque 700 commerces, en activité à Semmar, ne sont gérés par aucune administration.L'absence d'un organisme de gestion fait que les commerçants, exerçant dans l'illégalité et sans registre du commerce, ne peuvent être gérés ou même dénombrés. Les pouvoirs publics ont prévu d'installer ces commerçants au sein d'une nouvelle structure, à savoir le nouveau marché de gros d'El Harrach. La structure est déjà réalisée à 90% et est dotée de toutes les commodités pour une activité commerciale organisée et contrôlée. Malheureusement, le marché n'est toujours pas exploité. Un autre marché de gros a été réalisé à Kharouba dans la wilaya de Boumerdès. Il compte 549 locaux construits sur une superficie de 18 ha. Cela fait cinq ans que les travaux de ce marché sont terminés mais il n'est toujours pas ouvert.- Qu'en est-il des marchés de proximité au niveau des communes et des quartiers 'Les APC ne jouent pas le rôle économique dont elles sont, en principe, responsables. L'investissement des collectivités locales, dans le domaine commercial, est insignifiant, voire totalement absent. Les APC se contentent du traditionnel rôle qui leur revient, à savoir le rôle administratif et social. Non seulement les collectivités locales n'investissent pas dans ce genre de structures, mais s'ajoute également à cette situation le retard qu'accuse la réalisation du réseau national de distribution. Le plan quinquennal 2010/2014 a prévu la réalisation de 30 marchés de gros, 800 de détail et 100 de proximité. Ce programme a été réalisé à hauteur de 30% seulement, ce qui est insuffisant.- D'après vous, quelles sont les raisons de ce retard 'Ce retard est dû essentiellement à un manque de coordination entre les différents ministères, celui des Finances, du Commerce, etc. Par ailleurs, les collectivités locales ne sont pas en mesure de répondre aux attentes des pouvoirs publics quant à leur implication dans ce programme qui est national. Les collectivités locales doivent jouer pleinement leur rôle. On ne peut pas parler de programme national, sans l'implication des APC dans son application.- Les salles des fêtes et les supérettes envahissent l'espace urbain. Sont-elles soumises à des normes 'Concernant les supérettes, la réglementation est claire à ce sujet. L'activité commerciale est régie selon qu'elle soit de détail, de gros ou de grande surface. Quel que soit le commerce, il doit répondre à des normes de sécurité et d'hygiène. Cependant, la réalité sur le terrain est tout autre, d'où la nécessité d'établir un système de contrôle plus efficace.S'agissant des salles des fêtes, l'exercice de cette activité est soumise à l'obtention d'autorisation émanant de plusieurs organismes, à savoir la wilaya, le commerce, la sûreté, la santé, etc. Outre les conditions d'hygiène et de sécurité, nous remarquons que beaucoup de ces salles ne répondent pas aux normes, telles que l'insonorisation, l'absence d'habitations dans un certain rayon, l'absence de parking.K. Saci




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)