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Le surplus de poids et le non-respect de la vitesse de décollage en sont la cause


Le surplus de poids et le non-respect de la vitesse de décollage en sont la cause
L'avion immatriculé en Ukraine a fait sa deuxième escale à l'aérodrome de Ghardaïa pour se ravitailler en carburant avant de s'envoler pour Tamanrasset où l'on a soumis l'appareil à un contrôle technique.Un avion de type Antonov-12 appartenant à la compagnie aérienne Ukraine Air Alliance s'est écrasé, hier, au lieu dit Tissenaouine à 25 km au sud-ouest du chef-lieu de wilaya de Tamanrasset.Des sources concordantes indiquent que l'avion, qui avait perdu contact avec la tour de contrôle de l'aéroport de El-Hadj-Bay Ag-Akhamok de la wilaya trois minutes seulement après son décollage, s'est écrasé vers 1h44 (GMT), dans une zone montagneuse relevant de Tagrambaït, localité distante de 15 km de l'aéroport.L'aéronef en question transportait des équipements pétroliers et assurait un vol cargo à partir de l'aéroport Prestwick (Glasgow-Grande-Bretagne) vers Malabo (Guinée équatoriale), avec plusieurs escales techniques à Istanbul, Ghardaïa, Tamanrasset et Bamako. Les 7 membres de l'équipage qui se trouvaient à bord de cet avion de fret, ont tous péri, affirment les mêmes sources, précisant que "les équipes de sauvetage n'ont trouvé aucun survivant sur les lieux du crash". Les corps des victimes, entièrement carbonisés, ont été transportés à la morgue de l'hôpital de Tamanrasset par les éléments de la Protection civile qui se sont dépêchés sur les lieux deux heures après l'accident vu les difficultés rencontrées en raison de la nature abrupte du terrain et l'inaccessibilité des chemins y menant. Il convient de signaler que l'avion immatriculé en Ukraine a fait sa deuxième escale à l'aérodrome de Ghardaïa pour se ravitailler en carburant avant de s'envoler pour Tamanrasset où l'on a soumis l'appareil à un contrôle technique.Les informations recoupées imputent les causes de la catastrophe à "un surplus de poids et au non-respect de la vitesse de décollage". Le même problème a été pourtant signalé à Ghardaïa. Cependant, les premiers éléments de l'enquête diligentée par les services compétents seraient donc de nature à privilégier la cause liée "aux problèmes techniques" en attendant les révélations cruciales des boîtes noires.Un communiqué du ministère public près la cour de Tamanrasset a fait savoir que l'avion de la compagnie ukrainienne a fait une escale à Tamanrasset pour "s'approvisionner en kérosène". Ce qui écarte ainsi les allégations évoquant "un atterrissage forcé". "La Police judiciaire a été instruite par le procureur de la République près le tribunal de Tamanrasset afin de mener les investigations permettant de savoir les causes et les circonstances exactes du crash", lit-on dans le communiqué. Une cellule de crise a été également mise en place au niveau local par le wali de Tamanrasset, Mahmoud Djemaâ, ainsi que celle installée par le ministre des Transports à l'effet d'être au fait du dossier et avoir toutes les données relatives à ce drame qui vient s'ajouter au feuilleton des crashs ayant marqué l'année 2014, dont le dernier en date remonte au 24 juillet dernier suite au crash de l'avion affrété par la compagnie nationale Air Algérie au sud du Mali.Une délégation du ministère des Transports a été aussitôt dépêchée à Tamanrasset. Le crash de l'avion ukrainien rappelle au demeurant l'ineffaçable tragédie vécue par la capitale de l'Ahaggar, le 6 mars 2003 suite à l'écrasement d'un aéronef d'Air Algérie avec à son bord 102 passagers. "C'était un accident tragique", se souvient un dirigeant du club de football Mouloudia d'Adrian qui a perdu 11 membres de son effectif devant se déplacer pour une rencontre régionale.Pour mémoire, moins de trente secondes avant la catastrophe, une communication sous forme d'avertissement, venant du cockpit signale l'existence d'un problème sur un des moteurs.Ce fut donc l'ultime message diffusé par les membres de l'équipage avant de périr avec l'ensemble des passagers. Le bruit assourdissant qui venait d'un des réacteurs de l'appareil a été signalé. Quelques secondes plus tard, l'avion a planté son nez dans le sol, à environ 200 mètres de la piste, avant de prendre feu. Le souffle avait propulsé l'appareil à des dizaines de mètres du lieu du drame.R. K.NomAdresse email


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