« Le stage de Tunisie a été bénéfique »

« Il ne faut pas oublier que nous nous sommes déplacés en Tunisie avec un effectif à 100% local. Cela ne nous a pas empêchés de faire deux prestations au-dessus de la moyenne face à El Jaish du Qatar. Les deux résultats (victoire 29-28 et défaite 26-34) importent peu. Ce qui compte est de renforcer les automatismes et corriger nos lacunes avant le mondial. Je suis satisfait, vu que plusieurs jeunes éléments commencent à prendre confiance », a-t-il déclaré. Interrogé sur le niveau d'El Jaish, le baroudeur de l'EN a précisé qu'il ne s'agit guère d'un club limité. « Aucun joueur qatari n'évolue à El Jaish. En plus des plusieurs joueurs tunisiens comme Mganem et Hedoui, trois des meilleurs handballeurs égyptiens sont sociétaires du club comme El Ahmer. A cette pléiade de stars étrangères s'ajoute un gardien hongrois. Pour vous dire, c'est un bon sparring-partner ». Dans le même ordre d'idées, notre interlocuteur a noté le bon choix du stage. « Le sélectionneur national Reda Zeguili a bien fait d'opter pour la destination tunisienne. Se déplacer en Slovénie n'aurait servi à rien. D'ailleurs, c'était impossible de se frotter aux meilleurs clubs slovènes qui se consacrent actuellement au championnat ». Concernant les blessures, Berkous a démenti les dires de certains qui évoquent beaucoup de blessures. « Sauf la blessure grave de Anis Zaamoum, tout le monde se porte bien. Avant ce stage, j'avais une légère blessure au niveau du dos. Mais, je me suis rétabli et je viens de reprendre. Le même cas est valable pour Berriah et Slahdji ». Appelé à faire un commentaire sur la demande des Emirats à l'IHF de ne pas valider son forfait pour le mondial 2015, l'une des vedettes du handball algérien a indiqué que sa seule préoccupation est de contribuer à la qualification de l'EN au second tour. « Nous devons au moins gagner deux matches. Jouer face aux Emirats ou face à un autre adversaire ne me gêne pas. Je me concentre à l'instar des mes coéquipiers sur notre préparation et sur notre objectif », conclut-il.