Le spectre du gaz de schiste

Le Premier ministre sera aujourd'hui à Arzew et Hassi- Messaoud pour fêter le double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et la création de l'UGTA.Le Premier ministre sera aujourd'hui à Arzew et Hassi- Messaoud pour fêter le double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et la création de l'UGTA.Abdelmalek Sellal aura sans doute à débattre de la question du gaz de schiste qui cristallise l'attention des populations du Grand-Sud et de l'opposition qui compte saisir cette opportunité pour faire étalage de sa force en organisant des manifestations dans les 48 wilayas du pays.Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal sera à Arzew et à Hassi Messaoud, aujourd'hui pour célébrer le 24 février auprès des travailleurs de ces deux grands pôles de production d'hydrocarbures conventionnels. Abdelmalek Sellal sera accompagné dans ce déplacement par le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd. Ils fêteront ensemble le double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et la création de la centrale syndicale dans ces deux villes, symboles de la richesse en hydrocarbures du pays.La visite du Premier ministre à Arzew et à Hassi Messaoud est très attendue, où il devrait animer un meeting dans chacune des deux villes pétrolières pour s'adresser et par là même rassurer la majorité des travailleurs sur l'avenir du secteur des hydrocarbures et l'avenir du pays. Il sera question, notamment, de l'exploration et de l'exploitation du gaz de schiste dans la région d'In-Salah qui suscite la « fronde » de la population de cette région, opposée à la démarche du gouvernement.Cette visite intervient quelques mois après le discours du président de la République sur le gaz de schiste, qui a contribué à une baisse certaine de la tension dans la majorité des wilayas du Grand-Sud, même si la contestation persiste encore à In-Salah du fait de la proximité des puits forés par la compagnie nationale Sonatrach.Le Premier ministre tentera, certainement, à cette occasion de rassurer aussi les « contestataires » de la région du Tidikelt quant aux dangers de l'exploitation du gaz de schiste et les mesures qui seront prises par le gouvernement pour préserver la santé des habitants, de la faune et la flore de cette région.« La question d'exploiter ou non le gaz de schiste sera tranchée à l'horizon 2020, en fonction des technologies disponibles à ce moment-là ». C'est avec ces mots que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait répondu aux appréhensions et aux craintes des Algériens, notamment les habitants des régions du sud du pays, particulièrement ceux de In Salah.au sujet de l'exploitation du gaz de schiste en marge de la clôture de la session d'automne du Conseil de la nation. « Le gouvernement doit faire un travail de prospection au profit des générations montantes », a encore rassuré Sellal.D'après le Premier ministre, « les forages actuels ne représentent aucun danger pour l'environnement ni pour la santé car a-t-il expliqué « les mesures nécessaires ont été prises pour le respect des critères de sécurité ». Les prochains forages « seront achevés pour passer à la phase d'étude qui durera près de 4 ans », a-t-il expliqué en dernier lieu.Les assurances de Sellal n'ont pas convaincu les populations du Grand-Sud qui ont le soutien des forces de l'opposition, évidemment anti-gaz de schiste qui ont choisi encore cette date chargée de symboles pour monter au créneau et comptent investir le terrain par des manifestations dans les 48 wilayas de pays.Le pouvoir et l'opposition vont donc s'affronter sur le terrain. Les formations de l'opposition regroupées dans la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) et dans le pôle des Forces du changement maintiennent leurs actions de protestation prévues pour aujourd'hui.Par cette démonstration de force, si leurs militants et sympathisants suivront le mot d'ordre, les forces de l'opposition tenteront, à la fois d'exprimer leur solidarité avec les populations du Sud qui se sont soulevées contre l'exploitation du gaz de schiste mais et surtout aussi mesurer leurs capacités de mobilisation pour préparer dans de meilleures conditions l'avenir.Abdelmalek Sellal aura sans doute à débattre de la question du gaz de schiste qui cristallise l'attention des populations du Grand-Sud et de l'opposition qui compte saisir cette opportunité pour faire étalage de sa force en organisant des manifestations dans les 48 wilayas du pays.Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal sera à Arzew et à Hassi Messaoud, aujourd'hui pour célébrer le 24 février auprès des travailleurs de ces deux grands pôles de production d'hydrocarbures conventionnels. Abdelmalek Sellal sera accompagné dans ce déplacement par le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd. Ils fêteront ensemble le double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et la création de la centrale syndicale dans ces deux villes, symboles de la richesse en hydrocarbures du pays.La visite du Premier ministre à Arzew et à Hassi Messaoud est très attendue, où il devrait animer un meeting dans chacune des deux villes pétrolières pour s'adresser et par là même rassurer la majorité des travailleurs sur l'avenir du secteur des hydrocarbures et l'avenir du pays. Il sera question, notamment, de l'exploration et de l'exploitation du gaz de schiste dans la région d'In-Salah qui suscite la « fronde » de la population de cette région, opposée à la démarche du gouvernement.Cette visite intervient quelques mois après le discours du président de la République sur le gaz de schiste, qui a contribué à une baisse certaine de la tension dans la majorité des wilayas du Grand-Sud, même si la contestation persiste encore à In-Salah du fait de la proximité des puits forés par la compagnie nationale Sonatrach.Le Premier ministre tentera, certainement, à cette occasion de rassurer aussi les « contestataires » de la région du Tidikelt quant aux dangers de l'exploitation du gaz de schiste et les mesures qui seront prises par le gouvernement pour préserver la santé des habitants, de la faune et la flore de cette région.« La question d'exploiter ou non le gaz de schiste sera tranchée à l'horizon 2020, en fonction des technologies disponibles à ce moment-là ». C'est avec ces mots que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait répondu aux appréhensions et aux craintes des Algériens, notamment les habitants des régions du sud du pays, particulièrement ceux de In Salah.au sujet de l'exploitation du gaz de schiste en marge de la clôture de la session d'automne du Conseil de la nation. « Le gouvernement doit faire un travail de prospection au profit des générations montantes », a encore rassuré Sellal.D'après le Premier ministre, « les forages actuels ne représentent aucun danger pour l'environnement ni pour la santé car a-t-il expliqué « les mesures nécessaires ont été prises pour le respect des critères de sécurité ». Les prochains forages « seront achevés pour passer à la phase d'étude qui durera près de 4 ans », a-t-il expliqué en dernier lieu.Les assurances de Sellal n'ont pas convaincu les populations du Grand-Sud qui ont le soutien des forces de l'opposition, évidemment anti-gaz de schiste qui ont choisi encore cette date chargée de symboles pour monter au créneau et comptent investir le terrain par des manifestations dans les 48 wilayas de pays.Le pouvoir et l'opposition vont donc s'affronter sur le terrain. Les formations de l'opposition regroupées dans la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) et dans le pôle des Forces du changement maintiennent leurs actions de protestation prévues pour aujourd'hui.Par cette démonstration de force, si leurs militants et sympathisants suivront le mot d'ordre, les forces de l'opposition tenteront, à la fois d'exprimer leur solidarité avec les populations du Sud qui se sont soulevées contre l'exploitation du gaz de schiste mais et surtout aussi mesurer leurs capacités de mobilisation pour préparer dans de meilleures conditions l'avenir.