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Le spectre de l'année blanche hante les étudiants


Le spectre de l'année blanche hante les étudiants
Le spectre de l'année blanche plane à nouveau sur l'université M'hamed Bougarra de Boumerdès (UMBB). Les facultés de ce pôle universitaire sont de tout temps paralysées par les mouvements de grève. «Nous n'avons toujours pas entamé les cours.Cela fait une semaine qu'on a affiché les résultats de rattrapage», dénonce Walid, étudiant en sciences et technologie, qui craint le report des examens de premier semestre à la fin de l'année. L'accès à la faculté des sciences a été fermé, hier encore, pour la deuxième semaine consécutive par des étudiants réclamant la réduction de la moyenne de passage à 9,50 et l'allégement des procédures d'accès au mastère.Cependant, le recours répétitif et excessif à la fermeture des portails n'est pas du goût d'autres étudiants qui dénoncent le silence et le laxisme de l'administration face au climat de pourrissement qui s'est installé au sein de l'UMBB. «Cela fait plusieurs jours qu'on ne nous a laisse pas accéder pour poursuivre nos études.Ce n'est pas de cette façon qu'on réclame ses droits. Ensuite, la plupart des grévistes sont des recalés et des membres d'organisations estudiantines proches des partis au pouvoir», explique Walid, un étudiant en biologie. Ce problème, qui a été maintes fois dénoncé par les enseignants affiliés au CNES, a été à l'origine de plusieurs bagarres entre partisans de ces mouvements et ceux qui s'y opposent.Hier, une centaine d'étudiants du département des langues étrangères ont observé un sit-in devant le rectorat pour dénoncer le manque d'enseignants et exiger leur droit de poursuivre des études de mastère. «Sur les 300 étudiants qui ont obtenu leur licence cette année, seuls 44 ont été admis au mastère», dénoncent certains d'entre eux, accusant l'administration ne pas respecter la réglementation qui régit le LMD. «Cela fait plusieurs jours qu'on voulait discuter avec la rectrice et lui transmettre nos doléances, mais les agents nous disent toujours qu'elle est absente», s'indignent-ils.


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