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Le sommet arabe de mars sera le « sommet de la réconciliation et du franc-parler »


Le sommet arabe de mars sera le « sommet de la réconciliation et du franc-parler »
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a émis l'espoir de voir le sommet arabe prévu, en mars prochain, à Koweït, déboucher sur des résultats positifs, le qualifiant de « sommet de la réconciliation et du franc-parler ». Dans un entretien au journal koweïtien Ennahar, M. Lamamra, qui conduisait la délégation algérienne aux travaux de la 2e conférence internationale des donateurs pour la Syrie, le 15 janvier dernier, a affirmé la nécessité de faire aboutir le prochain sommet arabe qui consacrera « la réconciliation et le franc-parler » et permettra à la nation arabe de redémarrer sur « des bases consensuelles ». Le chef de la diplomatie algérienne a souligné l'importance de la coopération entre les pays arabes, se disant convaincu que certains de ces pays « sont capables de jeter des passerelles entre tous les Etats » pour parvenir à des décisions consensuelles (...) ». « Cette entente sera possible grâce à la clairvoyance des sages et des dirigeants de cette nation, qui apporteront de nouvelles approches à même d'arrêter l'effusion de sang dans quelque région que ce soit, en Syrie particulièrement », a-t-il encore reconnu. Concernant la situation en Syrie, M. Lamamra a indiqué que la seule préoccupation de l'Algérie est que « les frères syriens aboutissent à un règlement qui les rassemble tous et n'exclut aucun de ceux qui désirent aider à reconstruire ce pays ». « Pour ce faire, nul ne doit poser des conditions préalables (lors des négociations à l'instar de Genève 2) qui ne feraient que compliquer la situation », a précisé le chef de la diplomatie algérienne. Répondant à une question sur la position de l'Algérie quant à la proposition onusienne pour la création d'une instance politique transitoire chargée de la gestion des affaires en Syrie, le ministre a assuré que l'idée est inscrite dans la déclaration de « Genève 1 », ajoutant que l'expérience de l'arrêt du conflit armé implique « une étape de transition encadrée par les parties antagonistes, avec l'aide internationale ». M. Lamamra a rappelé la position de l'Algérie qui reconnaît les Etats et non les gouvernements ou les régimes, confirmant que les relations diplomatiques avec la République syrienne « se poursuivent normalement ». « Il faut mettre fin à la situation qui prévaut, actuellement, dans ce pays et trouver des solutions pacifiques », a soutenu M. Lamamra. Il a, par ailleurs, évoqué les relations algéro-égyptiennes, certifiant que l'Algérie « suit avec intérêt les développements sur la scène arabe ». L'Egypte qui est « un grand pays, influe sur l'environnement arabe et est sensible aux développements », a-t-il signalé, rappelant que l'Algérie ne s'ingère pas dans les affaires internes des autres pays. Il a, en outre, évoqué les « bonnes » relations algéro-irakiennes, attestant qu'elles sont appelées « à se développer et à s'élargir ». Abordant le dossier palestinien, M. Lamamra a réaffirmé que le règlement définitif de ce conflit exigeait « le respect des droits inaliénables des Palestiniens ». S'agissant de la santé du président de la République, le ministre des Affaires étrangères a soutenu que le président Abdelaziz Bouteflika « est en bonne santé et suit avec intérêt les affaires de l'Etat, notamment, la politique étrangère de l'Algérie ».




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