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Le Soir de l'Ouest
Certains citoyens de la coquette ville d'El-Maleh, ex-Rio Salado, sont irrités contre le fait qu'une carcasse d'un ancien bus soit exposée en pleine rue Rezoug-Kouider depuis plusieurs années ; cette carcasse a attisé la colère de ces citoyens, particulièrement les habitants de cette rue qui se disent outrés par cette action jugée d'atteinte à l'environnement et dégradation du site dans lequel ils vivent.Les habitants de cette ville dénoncent outre les responsables locaux et ceux de l'environnement, «ils affirment que cette carcasse a été déposée ou plutôt jetée dans ce lieu sans autorisation ni consentement des voisins sur un terrain appartenant au domaine de l'Etat. Ils ajoutent que cette ferraille pourrait se transformer en abri pour chiens errants, chats, rats et même reptiles à l'approche de l'été. C'est une menace pour la santé des citoyens et leur progéniture». Les citoyens soutiennent qu'ils ont avisé les autorités locales et la Direction de l'environnement mais sans qu'aucune suite favorable ne soit donnée à leur préoccupation et cette carcasse de ferraille est toujours à sa place, défigurant le site.Le maire d'El-Maleh, en réponse à cette préoccupation de ses administrés, dira qu'elle est dans ce lieu précis depuis plusieurs années, qu'il a donné ordre à ses services qui ont effectué des opérations de nettoyage en ce lieu. A la suite des lettres qu'il a reçues des citoyens, il ajoutera que les éléments de la Sûreté de daïra se sont déplacés sur le lieu,reste maintenant la réaction de la partie qui a déposée cette ferraille à réagir.Quant à la responsable de l'environnement, elle expliquera que cela est du ressort des services de l'APC qui sont tenus de se débarrasser de tous types de déchets qui nuisent à l'environnement et portent atteinte à la santé des citoyens, conformément au code communal.S. B.RelizaneLe réseau d'assainissement se déverse à ciel ouvertCela fait maintenant plus de dix ans que le réseau d'assainissement se déverse à ciel ouvert dans l'oued qui traverse la localité de Belacel-Bouzegza.Les passagers par le chef-lieu communal ne peuvent éviter d'inhaler des odeurs nauséabondes qui proviennent de cette rivière. Tous les exécutifs qui se sont succédé ces dernières années à la tête de l'Assemblée populaire communale ont évoqué dans leurs programmes ce cas, mais jusqu'à aujourd'hui, le constat est le même. Pour plus d'un, il faut tout d'abord refaire tout le réseau d'assainissement du chef-lieu qui est vétuste et qui a subi des dégradations, surtout après la construction de quelques logements. L'ancien réseau ne répond plus, en effet, aux besoins des habitations de Belacel-Bouzegza. Et puis, les conduites ne vont pas plus loin que la dernière maison située à proximité de la Maison de jeunes.Une fiche technique a même été faite en 2014, mais pour le moment, l'argent n'est pas encore dégagé. Il faudra au moins cinq kilomètres de buses pour dévier ce réseau de l'oued. Les riverains souffrent non seulement de ces mauvaises odeurs, mais aussi des nuées de moustiques qui envahissent leurs domiciles. D'après un habitant de la région, «dès le mois de mars, et parfois jusqu'à la fin octobre, on ne peut ouvrir nos fenêtres. Même en hiver, ces insectes volants ne nous laissent pas dormir tranquilles».C'est un problème auquel devra penser la future APC qui va être installée après les futures élections locales. C'est le souhait de tous les habitants de Belacel-Bouzegza.A. RahmaneSidi-Bel-AbbèsColère des Patriotes recrutés par la SPASLes Patriotes recrutés par la SPAS?(Société de prévention et d'action en sécurité) filiale de la Sonelgaz, manifestent toujours, et cela depuis quatre mois, au niveau de la base de vie de Sidi-Lahcen, pour tenter de ramener la direction générale de revoir la décision de licenciement collectif qui les a touchés, mettant un terme à leur fonction.Quelque 96 ex-Patriotes qui ont été recrutés par la SPAS pour assurer la sécurité des travailleurs de sociétés étrangères (indiennes, italiennes et bosniaques) et des infrastructures et importants ouvrages de la Sonelgaz, disent avoir été licenciés par la direction générale alors que 55 d'entre nous ayant atteint la limite d'âge pour la retraite ont été contraints de sortir avec une pension exempte d'indemnités diverses auxquelles ils ont droit, déplorent-ils. Les grévistes interpellent le ministre de l'Energie et des Mines, lui demandant de se pencher sur leur situation en intercédant auprès de l'organisme employeur à revoir sa décision de licenciement, sachant qu'en parallèle, ce même organisme a procédé au recrutement de nouveaux agents de sécurité au niveau de la base de vie de Sidi-Khaled.Les manifestants déclarent ne pas comprendre le pourquoi de leur licenciement collectif et de l'autre côté, le recrutement de nouveaux agents ajoutant que la plupart d'entre nous Patriotes ont été recrutés depuis 7 ans pour assurer la sécurité des travailleurs étrangers et des grands ouvrages lors d'un accord signé entre la Sonelgaz et la Fédération nationale des travailleurs des industries électriques et gazières en 2011 en incluant la signature d'un contrat à durée indéterminée pour notre cas.Mais, disent-ils, déplorer l'engagement semble avoir été oublié et malgré toutes nos actions de protestation pour attirer l'attention des pouvoirs compétents, ceci semble ne pas inquiéter outre mesure.A.'m.Formation professionnelle en milieu carcéral145 bénéficiaires à TiaretPas moins de 145 détenus dont 94 femmes, établis dans les deux centres pénitentiaires de Tiaret et Ksar Chellala, subissent des cycles de formation professionnelle dans plusieurs spécialités. Ces derniers sont soumis aux mêmes procédures administratives appliquées dans les centres et autres instituts dépendant du secteur, notamment pour ce qui est des conditions d'accès et l'obtention des diplômes. Si les prisonniers de sexe masculin se forment en informatique, électricité, bâtiment, menuiserie aluminium, entretien des espaces verts, plomberie, boulangerie, peinture et élevage de petits animaux, les femmes en revanche sont inscrites dans des filières liées entre autres, à la pâtisserie, la coiffure, la cuisine et la couture.D'une durée allant de 3 à 6 mois pour la formation qualifiante et de 12 à 18 mois pour celle dite diplômante,'ces cycles sont assurés par un encadrement pédagogique relevant du secteur de la formation professionnelle et sanctionné par des diplômes agréés devant permettre aux pensionnaires des établissements sus-mentionnés de s'insérer sur le plan socio-économique.Mourad B.Tramway d'OranTrois incidents en une journéeLe tramway d'Oran a enregistré, en l'espace d'une journée, trois incidents impliquant des véhicules n'ayant pas respecté la priorité au tram au niveau d'intersections situées dans les quartiers saint-Eugène, cité Jamel et haà? Yasmine.C'est trois accidents qui ont fortement perturbé le trafic du tramway n'ont provoqué que des dégâts matériels et plus de peur que de mal. Mais il est important de relever le fait que ces accidents ont coïncidé avec le sit-in d'hier, des agents de sécurité de la Société d'exploitation du tramway Setram, chargés justement de veiller à la sécurité et à la fluidité de la circulation sur le passage du tram au niveau des carrefours et intersections dangereux.Ce mouvement de mécontentement fait suite à la situation contractuelle des agents de sécurité qui revendiquent depuis des mois des CDD. Le ministre des Transports, lors de l'une de ses visites, avait été interpellé par les représentants des agents de sécurité de la Setram et s'était engagé auprès d'eux, qu'il n'y aurait pas de licenciement et que les CDD pourrait être transformé en CDI. Or, il semble que depuis peu, la direction de la Setram a choisi de proposer des CDI en temps partiel arguant que le plan de charge ne permet pas de faire plus.Par ailleurs, la mise en place du système de signalisation automatique devrait déboucher fatalement par la réduction des effectifs des agents de sécurité. Avec des CDI à temps partiel, c'est la moitié du salaire qui sera désormais perçue soit 16 000'dA mensuel. Aujourd'hui, la fin des contrats de travail de nombres d'agents de sécurité va être déterminante pour la suite du mouvement de protestation. La survenue des trois accidents rend la situation d'autant plus difficile.Fayçal M.MOSTAGANEMUn numéro vert pour l'Algérienne des eauxL'Algérienne des eaux (ADE) vient de mettre un numéro vert, le 15.93, au service des ménages et de divers consommateurs qui désirent s'informer sur la gestion de l'eau. Le centre doté d'un numéro vert vient donc d'être mis en service afin de répondre aux préoccupations de tous les abonnés.L'ADE a, dans ce sens, mis en place le 15.93 en faveur des citoyens pour, par exemple, signaler au plus vite la détection des fuites de l'eau, le contrôle de la qualité de l'eau ainsi que les fonctions commerciales telles la gestion des abonnés et la gestion des doléances des clients.La personne chargée de répondre à ce numéro vert ne manquera pas de conseiller aussi les consommateurs sur la rationalisation de l'eau potable.




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