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Le SNTE interpelle Benghebrit


Le SNTE interpelle Benghebrit
La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, est sur tous les fronts ces jours-ci. En plus du fait qu'elle veille avec une grande attention aux corrections des épreuves du baccalauréat, dont les résultats devraient être annoncés le 10 juillet prochain, elle doit aussi faire face aux autres dossiers chauds du secteur, dont celui des concours de recrutement et des examens professionnels pour l'accès à certains postes spécifiques.La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, est sur tous les fronts ces jours-ci. En plus du fait qu'elle veille avec une grande attention aux corrections des épreuves du baccalauréat, dont les résultats devraient être annoncés le 10 juillet prochain, elle doit aussi faire face aux autres dossiers chauds du secteur, dont celui des concours de recrutement et des examens professionnels pour l'accès à certains postes spécifiques.A ce propos le Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE) vient d'interpeler la ministre de l'Education nationale sur le sensible dossier des autorisations spéciales pour l'accès à certains grades spécifiques des services administratifs et d'inspection.Dans sa correspondance à la ministre, le SNTE exprime justement ses inquiétudes à propos de ces dérogations spéciales. Ce syndicat croit que « le contenu de ces dérogations n' pas pris en compte les intérêts du secteur ni les intérêts des fonctionnaires puisque elles sont dépourvues du critère d'équité entre les travailleurs du secteur et se caractérisent aussi par leur antagonisme avec les décisions relatives aux concours professionnels » note le SNTE dans cette correspondance rendue publique hier.Cette correspondance cite ainsi quelques anomalies. Il est ainsi fait cas du concours pour l'accès au grade de directeur d'école primaire. Au niveau national, 230 postes au niveau national sont concernés par cette question. Mais, note la correspondance, cette dérogation spéciale accordée à cette fin ne permet la participation qu'aux professeurs principaux du cycle primaire qui disposent de cinq années effectives. Pour le SNTE, cette condition qui fait totalement fi du procès-verbal d'accord dûment signé par le ministère, va inéluctablement priver des milliers d'enseignants de participer à cet examen.Selon le syndicat, par voie de conséquence, le nombre des candidats ne dépassera pas le tiers des postes réservés lors de cet examen. Le SNTE considère que les dispositions de la loi 12- 240 ne sont pas, dans ce cas de figure, scrupuleusement respectées. C'est presque le même problème qui se pose s'agissant de l'encadrement pédagogique dans le cycle moyen. Cette dérogation spéciale comptabilise cinq années d'ancienneté pour les professeurs formateurs de ce cycle et ce, en comptabilisant entre le grade de professeur du moyen et le grade de formateur.Le SNTE n'estime que la plupart des enseignants formateurs provient à l'origine du grade d'enseignant du fondamental et, de fait, il n' ya pas d'enseignants qui ont cinq années d'expérience. Il est dès lors évident pour le SNTE qu'a travers ces conditions le ministère exclut de fait la majorité des enseignants qui n'auront pas ainsi le droit à la promotion dans leur carrière professionnelle. D'autres catégories sont également exclues. Il s'agit, selon le syndicat, des directeurs adjoints chargés des études et des nouveaux conseillers. Le SNTE recommande donc à la ministre de revoir sa copie afin d'assurer la stabilité dans le secteur/A ce propos le Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE) vient d'interpeler la ministre de l'Education nationale sur le sensible dossier des autorisations spéciales pour l'accès à certains grades spécifiques des services administratifs et d'inspection.Dans sa correspondance à la ministre, le SNTE exprime justement ses inquiétudes à propos de ces dérogations spéciales. Ce syndicat croit que « le contenu de ces dérogations n' pas pris en compte les intérêts du secteur ni les intérêts des fonctionnaires puisque elles sont dépourvues du critère d'équité entre les travailleurs du secteur et se caractérisent aussi par leur antagonisme avec les décisions relatives aux concours professionnels » note le SNTE dans cette correspondance rendue publique hier.Cette correspondance cite ainsi quelques anomalies. Il est ainsi fait cas du concours pour l'accès au grade de directeur d'école primaire. Au niveau national, 230 postes au niveau national sont concernés par cette question. Mais, note la correspondance, cette dérogation spéciale accordée à cette fin ne permet la participation qu'aux professeurs principaux du cycle primaire qui disposent de cinq années effectives. Pour le SNTE, cette condition qui fait totalement fi du procès-verbal d'accord dûment signé par le ministère, va inéluctablement priver des milliers d'enseignants de participer à cet examen.Selon le syndicat, par voie de conséquence, le nombre des candidats ne dépassera pas le tiers des postes réservés lors de cet examen. Le SNTE considère que les dispositions de la loi 12- 240 ne sont pas, dans ce cas de figure, scrupuleusement respectées. C'est presque le même problème qui se pose s'agissant de l'encadrement pédagogique dans le cycle moyen. Cette dérogation spéciale comptabilise cinq années d'ancienneté pour les professeurs formateurs de ce cycle et ce, en comptabilisant entre le grade de professeur du moyen et le grade de formateur.Le SNTE n'estime que la plupart des enseignants formateurs provient à l'origine du grade d'enseignant du fondamental et, de fait, il n' ya pas d'enseignants qui ont cinq années d'expérience. Il est dès lors évident pour le SNTE qu'a travers ces conditions le ministère exclut de fait la majorité des enseignants qui n'auront pas ainsi le droit à la promotion dans leur carrière professionnelle. D'autres catégories sont également exclues. Il s'agit, selon le syndicat, des directeurs adjoints chargés des études et des nouveaux conseillers. Le SNTE recommande donc à la ministre de revoir sa copie afin d'assurer la stabilité dans le secteur/




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