Algérie

Le SNM appelle à une révision du régime indemnitaire relatif aux magistrats




Le Syndicat national des magistrats (SNM) a appelé, samedi à Alger à l'occasion de la réunion de son Conseil national, à une révision du régime indemnitaire relatif aux magistrats en vue d'améliorer leurs conditions de vie.
Intervenant lors d'une conférence de presse, le président du SNM, Djamel Aidouni a indiqué que «le régime indemnitaire relatif aux magistrats n'a pas été révisé depuis sa promulgation alors que tous les autres régimes indemnitaires ont été révisés courant 2010 à l'instar du régime indemnitaire des cadres supérieurs de l'Etat».
Concernant les revendications professionnelles, M. Aidouni a souligné impératif que «le pouvoir judiciaire soit considéré au même rang que les pouvoirs législatif et exécutif à tous les niveaux pour consacrer le principe d'indépendance de la justice».
Le SNM «veut rendre cette indépendance palpable et voir les représentants du système judiciaire à l'instar du Premier président de la Cour suprême, du président du Conseil d'Etat, du procureur général et du Gouverneur de l'Etat près le Conseil d'Etat bénéficier des même avantages et mesures incitatives que celles dont bénéficient les représentants des deux pouvoirs législatif et exécutif», a souligné M. Aidouni.
A une question sur le nombre de magistrats exerçant à travers tout le territoire national, M. Aidouni a affirmé que leur nombre a atteint 4.200 magistrats ajoutant qu'un programme visant à augmenter ce nombre à 6.700 jusqu'à 2014 était en cours d'exécution.
Par ailleurs et concernant le contrôle judiciaire des prochaines élections de 2012, M. Aidouni a indiqué que «les magistrats sont prêts à assumer cette lourde responsabilité qui leur incombe ».
En réponse à une question sur l'ajournement des affaires pénales et civiles, le président du SNM a indiqué qu'il s'agissait de «formalités qui relèvent de l'appréciation du juge» ajoutant que les directives du ministère de la Justice (3 ajournements pour les délits et 5 pour les actions civiles) «ne sont pas astreignantes pour le magistrat qui doit toutefois justifier tout report».
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