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Le Snapap dénonce
La gestion des oeuvres universitaires n'est pas du goût des syndicalistes. Ceux du Snapap l'ont fait savoir dans une déclaration.«U ne gestion catastrophique, l'absence de dialogue serein, le non-respect des lois, des statuts et des conventions internationales, les confusions dans les données, les suspensions des cadres syndicaux illégalement, les affectations abusives et la gestion des carrières dans l'impasse», tels sont les reproches portés par les responsables de la Fédération du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique de la wilaya de Béjaïa, affiliée au Snapap de la Confédération générale autonome des travailleurs algériens (Cgata). Les résidences de l'université Abderrahmane Mira de Béjaïa subissent le «flou» qui transparaît à travers le comportement du recteur de l'université», qui «s'ingère dans les affaires du syndicat». Les responsables syndicaux du Snapap dénoncent ce qu'ils qualifient d'«agissements et de manoeuvres déstabilisatrices adoptés par un relais défaillant, en perspective d'une nouvelle reconfiguration leur garantissant toujours le statut de zaïm, pour exercer leur influence et pour satisfaire leurs intérêts personnels, au détriment de ceux de la communauté».Les syndicalistes «tirent la sonnette d'alarme» et interpellent les autorités compétentes afin qu'elles interviennent «dans le cadre réglementaire pour mettre fin à ces dépassements et à ces dérives graves». Comme ils exigent la prise en charge sérieuse des «points de revendications, tels que le rétablissement de tous les droits des suspendus et des personnels affectés abusivement, l'arrêt des intimidations, la situation du parc de logements, le respect des textes sur le quota destiné aux travailleurs et l'intégration de tous les contractuels». Tout en lançant un appel aux adhérents du Snapap de rester mobilisés et vigilants et en attendant la tenue de son conseil national prévu dans les tout prochains jours, la fédération de wilaya du secteur de l'enseignement supérieur, exige la désignation d'une commission d'enquête ministérielle avec l'implication du Snapap.La gestion des oeuvres universitaires a toujours fait la chronique locale à Béjaïa. Depuis que l'université de Béjaïa a pris une ampleur importante de par le nombre d'étudiants qui a atteint aujourd'hui près de 40.000, cette institution n'arrête pas de faire parler d'elle. De scandale en scandale, l'université de Béjaïa autant dans son département étude qu'au niveau de celui des hébergements et de la restauration se distingue par des inconséquences loin d'honorer la réputation de ce lieu du savoir. Alors que les étudiants vivent un marasme total, les responsables brillent par des comportements scandaleux tant dans la gestion des affaires de l'institution que dans les mesures répressives qui n'ont de valeur que d'illustrer une situation chaotique qui va finir, comme dans un passé récent, par déborder sur la rue avec toutes les conséquences sur le quotidien des Bedjaouis, mais également et surtout sur le cursus scolaire des étudiants.
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