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"Le siège du président est occupé jusqu'en 2019"





Une «opposition qui se donne le nom de coordination alors qu'elle est composée de partis qui ne peuvent même pas réunir leurs militants et de personnalités qui ont déjà perdu des élections».Le secrétaire général du FLN a répondu, hier, aux partis qui appellent à des élections anticipées en affirmant qu' «il n'y a aucune vacance du poste de président de la République» durant la rencontre des parlementaires FLN organisée à l'hôtel El Aurassi «Le siège de président est occupé jusqu'en 2019» a-t-il déclaré en pointant du doigt une «opposition qui se donne le nom de coordination alors qu'elle est composée «de partis qui ne peuvent même pas réunir leurs militants et de personnalités qui ont déjà perdu des élections».Pour lui, aucun projet n'intéresse cette opposition si ce n'est le poste de président. Pour appuyer ses dires, il a rappelé que les partis composant cette coordination ont boycotté les consultations auxquelles le président a appelé, n'ont pas non plus répondu à l'appel du FLN et du FFS pour une large consultation autour du consensus mais qu'ils ont «répondu rapidement à l'invitation de l'Union européenne, croyant que cette dernière va les amener à la Présidence»!Encore plus offensif, il a indiqué que cette opposition n'a aucun programme à part celui de dire non, faisant surtout allusion au MSP.Toujours dans le cadre de son sévère réquisitoire, il a exprimé son étonnement que cette opposition «dénonce le coup d'Etat en Egypte et veut produire un coup d'Etat en Algérie» en réclamant la destitution du président de la République.En revanche, le secrétaire général du FLN n'a pas manqué de vanter l'opposition constructive du FFS jugée «constructive et non destructive». «C'est une opposition qui «contribue à la construction de l'Etat» a-t-il soulignéCela étant dit, il a affirmé que le président Bouteflika souhaite toujours la contribution de tous les partis en vue de l'adoption d'une Constitution consensuelle.Dans ce contexte, il a indiqué que le projet de révision de la Constitution, relancé par le discours du chef de l'Etat il y a trois jours, sera mené à son terme, sans pour autant donner une échéance quelconque sur son adoptionCe qui semble sûr, à ses yeux, c'est que la future Constitution renforcera les prérogatives du Parlement, les droits de l'opposition et le rôle du gouvernementIl a exprimé son souhait que le projet soit adopté par les deux chambres du Parlement tout en assurant que le projet n'aura aucune difficulté pour être adopté si jamais le président déciderait de le soumettre à un référendum.







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