Algérie

Le SG du ministère de l?éducation



« Des notes de certains enseignants biaisées » Lors de sa conférence de presse, M. Khaldi s?en est pris vivement aux enseignants qui distribuent des notes de complaisance aux élèves. « Les résultats de l?examen de 6e année ont démontré que l?évaluation et le contrôle continu ne sont pas fiables. Les notes attribuées par certains enseignants aux élèves sont biaisées. Nous admettons aujourd?hui que certains enseignants gonflent les notes des élèves. En somme, il y a de la tricherie au nom du copinage et autres », dira avec amertume M. Khaldi, qui confirme que dans certaines wilayas, telles que Mascara, il y a eu zéro réussite, tout en indiquant que l?analyse des résultats montre que le taux national de réussite est de 53,57%. Ce taux est de 56,88% au nord du pays et 38,90% dans les 14 wilayas du Sud. Il varie entre 20,80% dans la région de Tindouf et 82,85% dans la région de Annaba. 23 wilayas ont obtenu un taux de réussite supérieur au taux national (53,57%) et 25 wilayas ont enregistré des taux inférieurs à celui-ci. 33 wilayas ont enregistré un taux supérieur ou égal à 50%. 42 wilayas ont obtenu un taux supérieur ou égal à 40% et 4 régions ont eu un taux inférieur à 30%. L?instauration de l?examen de 6e a permis, selon M. Khaldi, au ministère de déceler les failles et connaître le véritable niveau des élèves. « Nous précisons que la 6e n?est pas un examen sélectif qui a pour objectif de sanctionner les élèves, mais l?objectif recherché est de détecter le degré de maîtrise des langages fondamentaux, à savoir l?arabe, le français et les maths, par les élèves », a souligné l?orateur en expliquant qu?à travers cet examen le département de M. Benbouzid peut disposer de données fiables et objectives sur le niveau des élèves ayant accompli le cycle primaire au niveau de toutes les régions du pays, et ce, afin d?apporter les solutions appropriées le plus tôt possible. Il s?agit, de l?avis du directeur de l?orientation et de l?évaluation au niveau du ministère, d?appréhender « le niveau réel » des élèves et de procéder aux correctifs nécessaires cycle par cycle dans le but d?améliorer régulièrement le niveau et, par là même, le rendement global du système. « Cette nouvelle approche - en rupture totale avec le système des passages quasi automatiques ou par quotas que le ministère de l?Education a graduellement supprimé - permettra d?obtenir, en fin de parcours, le moins de déperditions possibles et d?améliorer en dernière instance les taux des examens nationaux tels que le BEF et le bac », a soutenu M. Khaldi En outre, le représentant du ministère a rappelé que les élèves ayant obtenu un 5/10 ou plus à l?examen de 6e sont admis d?office en classe supérieure. Pour ceux n?ayant pas eu la moyenne à cette épreuve, le passage s?effectuera sur la base d?une moyenne calculée entre la note obtenue à l?examen de 6e et la moyenne des notes obtenues au cours de l?année scolaire. La moyenne en question ne devra pas être inférieure à 5/10. Cependant, pour les élèves n?ayant pas obtenu cette moyenne, une seconde session de l?examen de 6e est prévue avant le 20 septembre prochain. « Les élèves qui obtiendront une moyenne de 5 seront acceptés. Ceux qui auront une moyenne inférieure doubleront l?année et seront suivis de très près. Nous suivrons également de très près les enseignants. Et le ministère est disposé à mettre derrière chaque enseignant un inspecteur pour mettre fin aux dépassements constatés. Dans ce contexte, des équipes ont été désignées pour cette mission », a indiqué M. Khaldi.



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