Algérie

Le secteur du tourisme à Oum El Bouaghi, Une destination en jachère



Il ne suffit pas d’avoir des sites archéologiques, un artisanat à la prépondérance avérée pour prétendre développer le tourisme de masse.E n effet, la wilaya d’Oum El Bouaghi, bien que recelant des potentialités immenses en matière archéologique, notamment à Sigus, Ksar sbahi et Dhalaâ, n’arrive pas à opérer un décollage touristique, prompt à propulser la région dans les domaines touristiques culturels.
Les deux secteurs étant intimement liés, voire indissociables l’un de l’autre. La région d’Oum El Bouaghi ne dispose en tout et pour tout que de 11 hôtels et de 10 agences touristiques ou de voyages. La plupart des infrastructures hôtelières sont situées dans les grandes villes de la wilaya, c’est-à-dire Oum El Bouaghi, Aïn Beïda, Aïn M’lila. Mais ni les hôtels ni les agences de voyages ne peuvent, à eux seuls, dynamiser un secteur qui n’a jamais bénéficié de projets, de quelque nature que ce soit. Ainsi, le manque d’investissements influe négativement sur le développement d’un secteur presque entamé. Personne, d’ailleurs dans la région ne pense investir dans le tourisme, de peur d’échouer dans l’entreprise. Aléatoire, dirons-nous ! Un réel décollage du tourisme, du moins national ou local, suppose la réhabilitation des sites archéologiques et l’implantation de structures d’accueil qui disposent des commodités d’usage et que tout visiteur souhaiterait à sa disposition. des hôtels avec piscines, terrains de sport, des parcs d’attraction, des auberges sont souhaités à proximité des sites qu’on voudrait réhabiliter, comme ceux de Sigus, Ksar Sbahi ou Aïn Chedjra. Justement, concernant cette dernière, on y prévoit l’aménagement d’une zone d’extension touristique, et ce, à la faveur du programme spécial des Hauts-Plateaux. Il est question d’ores et déjà de débloquer pour une série de plusieurs projets, la somme de 56 millions de dinars. Outre le projet de Aïn Chedjra (la fontaine de l’arbre), une belle forêt, située à mi-chemin entre Aïn Beïda et Meskiana et que traverse la RN 10, où est prévue l’implantation d’une ZET pour mettre en exergue cette région, il est programmé la réalisation d’un guide sur la richesse touristique de la wilaya, afin d’intéresser d’éventuels promoteurs et investisseurs. à Aïn Beïda, la direction du tourisme, prévoit l’implantation d’un centre d’information et d’orientation touristique et ce, en vue de valoriser les potentialités intrinsèques de la région en matière touristique à l’effet d’un développement économique. cela est possible si le secteur artisanal de la wilaya bénéficie d’une aide conséquente pour sa promotion. En effet, le tapis des Haractas, dont le berceau est la ville d’Aïn Beïda, a eu des moments de gloire du temps de sa pratique. Il avait acquis une notoriété nationale et même hors des frontières. mais vu la cherté de la matière première qui est la laine, le métier du tisserand a perdu de son lustre, à telle enseigne qu’on ne le pratique qu’occasionnellement et encore ! Un tel patrimoine culturel et civilisationnel mérite-t-il une telle déchéance ?… En plus du tapis, il existe encore des tisserandes qui assurent la pérennité de la cachabia, de la melehfa et du burnous. Pour promouvoir un tourisme populaire qui ferait affluer de nombreux visiteurs, il faudrait installer des villages constitués de chalets et de roulottes sur les sites qui recèlent des richesses archéologiques ou près des zones humides, lesquelles zones connaissent, dès les prémices du printemps, l’arrivée de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs. Les sites les plus propices à l’émergence du tourisme sont Aïn Chadjra Ramadia. En tout cas, le projet qui vise la relance du tourisme dans la région sera sans doute un catalyseur qui encouragera des investisseurs à promouvoir le secteur.
 
on ne peut pas parler de tourisme a oum el bouaghi sans parler des services ce créneau qui traine toujours dans cette wilaya et qui est catastrophique ni hotellerie ni transport meme la mentalité de nos responsables est limitée dans les trottoirs les gens ici ne veulent pas travailler tout le monde jette la responsabilité et on parle de tourisme , y a 5 hotels dans la ville et sont archi complet pendant toute l'année personne n'a proposé un projet d'hotel de haute classe aussi il n'y a pas d publicité ni dans la television ni la radio ni des sites pour faire connaitre la ville .Enfin avec la mentalité des gens de chez nous les Allemands (les eropéens en général ) ne viendront jamais ici soyez réalistes et ne mentez pas , Ici on peut developper l'agriculture car y a des terrains y les moyens et y a la main d'oeuvre ne se reste que la facilité des autoriés Bref je sais qu'aucun responsable ne lira ce commentaire mais je voulais juste donner mon point de vue Merci pour tout
mohamed Anwar - oum el bouaghi
25/04/2009 - 3093

Commentaires

Il n'y a pas de tourisme à oum el bouaghi.On ne peut pas se voiler la face.Il n'y a rien à voir.Tout est ordinaire à mourir.Il n'ya pas de cachet spécial.Personne ne pourra deplacer un allemand de FRANCFORT pour admirer les ânes à coté de TAXA ou SIGUS.Quelques dolmens et vestiges (peut-être même pas répertoriés),un misérabilisme criard,l'inculture est maitresse.Les hotelsconstruits servent à dépanner des travailleurs en mission et de passage ou des voyageurs passagers pour le sud tunisien.La cuisine loco-régionale est servie à ALGER, son nom et son originesont travestis(on vous dira que cela vient de BOU SAADA ou d'ailleurs).On nous fait grâce d'un festval pour AISSA JARMOUNI annuellement quel bonheur pour nous autres autochtones,mais hélas AISSA ne draine pas des foules encore moins des allemands ou des saoudiens.SOYONS REALISTES ET PRENONS NOTRE MAL EN PATIENCE.
oubendou aicha - actrice
18/10/2007 - 478

Commentaires

le tourisme de la wilaya d oum el bouaghi peut etre diversifie comme la randonnee l ascencion de la montagne de sidi rghissla decouverte de la gastronomie locale la gastronomie chaouia la chasse dans les forets de pinsdecouverte de l artisanat local les tapi ( hanbal)crerer des circuits de randonnees pedestres il y a des potentialitesvisite des saline et de leur extraction
saber el nenchir - etudiant
21/08/2007 - 310

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