Algérie

Le Secrétaire général du PRA agressé



« Je soupçonne tout le monde » Dans la nuit du 29 novembre 2005, vers minuit, le secrétaire général du Parti pour le renouveau algérien (PRA) et ex-président de la Commission nationale pour la paix et la réconciliation nationale (dissoute) a été lâchement agressé dans son domicile situé à El Mouradia (Alger). Evacué d?urgence vers un hôpital de la capitale, il ne retrouvera ses esprits que seize heures plus tard. Il est actuellement en convalescence chez lui à Maghnia (wilaya de Tlemcen). Il a bien voulu revenir sur les circonstances de ce fâcheux événement. Fatigué et affecté moralement, il tente de s?en souvenir. « Je me rappelle d?une chose : je me suis mis au lit et, en me réveillant, je me suis retrouvé dans un hôpital, la tête endolorie et les yeux couverts d?un écran de fumée. Je ne me souvenais de rien, mais le coup qui m?a été porté sur le côté gauche de ma tête, juste sur la tempe, m?a rappelé que je venais d?être sauvagement agressé. » C?est le matin du 30 novembre que l?agent de sécurité, s?apercevant que M. Smaïl n?était toujours pas descendu de son appartement et craignant le pire, a défoncé la porte pour se retrouver nez à nez avec une flaque de sang et le secrétaire général du PRA affalé sur son lit. « En reprenant conscience, petit à petit, je me suis rappelé les menaces de mort qui m?avaient été proférées, une semaine avant cette tentative, par un groupe d?anciens détenus qui avaient fait irruption dans mon bureau », indiquera M. Smaïl. « Deux jours avant cette agression, je recevais une lettre où l?on me menaçait de liquidation physique dans un délai d?un mois, le cas échéant, on mettrait une bombe au siège de mon parti », précisera-t-il. La victime a, bien entendu, déposé plainte contre X. Mais a-t-il des soupçons sur des individus particuliers ? « Je soupçonne tout le monde et personne, ceci bien que je compte des ennemis parmi mes opposants au sein du PRA et ceux qui m?en voulaient lorsque je présidais la Commission nationale pour la paix et la réconciliation nationale. » M. Smaïl, qui a obtenu un certificat d?incapacité de travail d?un mois, se demande comment « le ministère de l?Intérieur nous attribue des agréments, mais n?assure pas notre protection ! » Pour lui, c?est le seul moyen « pour ne pas donner l?occasion aux opportunistes de nous infiltrer et de nous perturber ».



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