Algérie

Le SATEF répond à Benbouzid




Le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), par la voix de son secrétaire général, Mohamed Salem Sadali, a déclaré hier lors d'un point de presse à Tizi Ouzou que « le Satef n'est pas partie prenante de la campagne électorale ». Pour éviter toute confusion, le même syndicaliste affirme : « Nous n'avons aucune consigne de vote à donner mais nous faisons un constat. » Il qualifie, en outre, les syndicats qui ont participé à la journée d'étude sur la citoyenneté, en février dernier à Alger, d'« organisations clonées, créées pour polluer l'espace syndical et réduire le champ de man'uvre des vrais syndicats autonomes ». « Les agissements de l'administration de Benbouzid s'inscrivent, estime-t-il, dans l'optique d'imploser l'intersyndicale, en fabricant des structures parallèles. Ces mêmes syndicats ont suspendu leurs actions de protestation pour l'après- présidentielle contre des promesses creuses. »Pour rappel, au mois de février dernier, Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale, avait exhorté, à l'occasion de la même rencontre, les représentants du Satef, du Snapap et du SNTE à sensibiliser le corps enseignant en vue de voter massivement le 9 avril prochain, sans pour autant citer nommément « son » candidat. Avant de dresser un tableau noir particulièrement sur la situation des contractuels dans la wilaya de Tizi Ouzou, l'orateur dénonce « les pressions administratives et le harcèlement judiciaire dont sont victimes les membres de son organisation ». Le Satef n'exclut pas de recourir à un arbitrage auprès du Bureau international du travail (BIT), si les plaintes déposées contre des syndicalistes ne sont pas retirées.Evoquant le cas des contractuels, M. Sadali indique qu'un traitement « spécifique et discriminatoire est réservé à ces employés ». « Ces travailleurs vivent une situation particulière, d'autant plus qu'ils ne sont pas payés depuis 4 ans. Ils sont, à ce jour, 2000 contractuels, dont 1500 occupant des postes vacants, qui attendent leur régularisation », a-t-il conclu.
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