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Le rôle de la famille, fondamental dans la lutte contre la violence des jeunes (rencontre)



Le rôle de la famille, fondamental dans la lutte contre la violence des jeunes (rencontre)
Le rôle "éminent et fondamental" de la famille dans les efforts de prévention et de lutte contre la violence des jeunes a été fortement souligné, samedi à Ain Touta (Batna), au cours d'une journée consacrée à ce thème par l'association nationale "Tikensitith".Des spécialistes associés à des membres du mouvement associatif local se sont accordés à affirmer, au cours de cette rencontre tenue au centre culturel de la ville, que la famille, pourtant "première cellule de la société", est aujourd'hui affectée par la "démission des parents qui s'éloignent de plus en plus de leur rôle de +garde-fous+ par rapport à leur progéniture, favorisant ainsi l'apparition de la violence et de certains autres comportements déviants".Intervenant au cours des débats, le directeur de wilaya des Affaires religieuses, Youcef Baroud, a considéré qu'il incombe aujourd'hui à la famille algérienne de "conjuguer ses efforts à ceux que déploie la mosquée et l'école dans l'espoir de venir à bout de ce phénomène étranger à notre société et aux valeurs véhiculées par l'Islam".De son côté, Samia Chinar, spécialiste en criminologie à l'université de Constantine, a mis en garde contre "les dangers que représentent les nouvelles technologies de l'information et de la communication, notamment les navigations non surveillées sur la toile de l'internet, ainsi que certaines chaînes de télévision satellitaires où la violence est omniprésente".Le rôle de la famille est à cet égard "primordial", d'autant que, selon Chinar, "99% des programmes de télévision, y compris ceux destinés aux enfants, sont truffés de scènes de violence, d'où leur caractère insidieux".Souad Mahmoudi, psychologique à l'Agence de développement social de Batna, a souligné que la famille se doit de soutenir les efforts ininterrompus du département de la Solidarité nationale qui lutte, par le biais des cellules de proximité, pour venir à bout des poches de pauvreté qui favorisent la violence des jeunes.Selon Abdelali Boukhalfa, président de l'association "Tikensitith" (mot berbère signifiant antre du lion), le but visé par cette journée est "moins de débattre du phénomène de la violence et de ses retombées fâcheuses sur la société et sa cohésion que d'évaluer les expériences déjà tentées pour en venir à bout, en essayant d'impliquer tous les acteurs concernés par cette lutte".La rencontre a réuni des représentants des services de sécurité (sûreté et gendarmerie nationales) et de plusieurs secteurs comme l'éducation, les douanes et la protection civile, ainsi que de nombreux universitaires.





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