Les militants du RND des wilayas du Sud-est ont organisé, le week-end dernier, à Biskra, un séminaire, 5e du genre, en présence des membres du conseil national, des élus aux assemblées communales et de wilaya et des membres du parti parlement.
A cette occasion, les thèmes de « La femme, leader politique » « La femme et les télécommunications », et « La femme et ses perspectives en politique » au vu des amendements apportés à la Constitution, en l'occurrence l'article 31 bis, consacrant le droit des Algériennes à avoir une meilleure représentativité aux seins des institutions, des instances nationales et des collectivités locales, ont été longuement débattus, remportant l'adhésion de tous les présents, voyant dans ces amendements, comme le précisera Nadia Lardjentini, membre du conseil national, chargée des affaires de la femme, « une formidable avancée pour la femme algérienne qui doit exercer son droit et saisir l'opportunité de s'affirmer comme un moteur de progrès social de tout le pays en investissant la scène politique ».Pour sa part, Miloud Chorfi, porte-parole du RND dira que « ces articles constitutionnels doivent désormais être expliqués et appliqués sur le terrain ». Par ailleurs, il exhortera l'assistance à encourager les femmes à rejoindre les rangs du RND pour participer à l'édification d'une société égalitaire et moderne. Azzedine Slimani, secrétaire général du bureau de Biskra, ayant en tête les prochaines échéances électorales, expliquera, quant à lui, en aparté que « avec 2 000 adhérentes, le RND se targue de donner la considération et le respect dus aux Algériennes qui ont démontré en toutes occasions qu'elles étaient capables de relever tous les défis » et que « aucune société ne peut se développer en marchant sur un seul pied. Il n' y a aucune raison pour que les femmes restent en marge des activités politiques du pays ».Commentant cette opération de séduction des femmes algériennes lancée par le RND, une enseignante interrogée à propos de la participation des femmes à la vie politique du pays, dira : « Le champ politique est déjà assez opaque et fermé sur lui-même et des hommes de bonne volonté ne peuvent y entrer aussi facilement que cela. Sans omettre de dire que la participation des femmes à la vie politique reste tributaire du niveau de conscience des hommes et de leur bon vouloir, car ils tiennent sous leurs implacable férule la gent féminine. »
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Posté Le : 17/02/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : H. M.
Source : www.elwatan.com