Algérie

Le RND sous haute tension




Le RND sous haute tension
Décidément rien ne va plus au RND. La vague des mouvements de redressement qui a touché plusieurs partis politiques souffle sur celui d'Ouyahia. Ainsi la tension monte à l'approche du congrès extraordinaire qui devrait se tenir début mai pour élire un nouveau secrétaire général.Décidément rien ne va plus au RND. La vague des mouvements de redressement qui a touché plusieurs partis politiques souffle sur celui d'Ouyahia. Ainsi la tension monte à l'approche du congrès extraordinaire qui devrait se tenir début mai pour élire un nouveau secrétaire général.Avant-hier des cadres et d'anciens militants du parti ont appelé au report du congrès, évoquant "des dérives".Dans un communiqué rendu public, aujourd'hui mercredi, "Le SG par intérim du RND regrette et dénonce le communiqué distribué à la presse par un groupe d'anciens cadres et informe les militants du parti et ses responsables centraux et locaux, que le congrès extraordinaire aura lieu comme prévu par la commission de préparation, qui compte deux tiers des membres du Conseil national". Il est précisé que le congrès extraordinaire se tiendra du 5 au 7 mai 2016 tandis que les congrès régionaux auront lieu le 16 avril, selon le communiqué.Ahmed Ouyahia, attaqué de l'extérieur de son parti par notamment les responsables du FLN, doit désormais s'armer contre une nouvelle fronde interne qui prend de l'ampleur à un mois de la tenue du congrès extraordinaire. Ahmed Ouyahia, qui n'a visiblement pas apprécié la sortie médiatique de ces cadres du parti, a souligné que "certains signataires du communiqué sont des congressistes de droit.Il leur appartient d'aller mesurer leur représentativité et promouvoir leurs vues au niveau de leurs wilayas d'appartenance ou au niveau des précongrès régionaux qui les concernent ou même devant le congrès extraordinaire. Ils feront ainsi face à la majorité qui est l'arbitre". Se montrant ferme et surtout sûr de lui, Ahmed Ouyahia a affirmé en conclusion qu'"aucun groupuscule ni aucune minorité n'imposera désormais son diktat au sein du RND".Un message qu'il a clairement adressé "aux auteurs du communiqué". Attaqué de l'extérieur de son parti par notamment les responsables du FLN, Ahmed Ouyahia décide ainsi de contrer le mouvement de déstabilisation interne. Il défie donc les frondeurs, qui ont mené leur premier conclave le 4 avril passé, de démontrer leur représentativité.Parmi ces "frondeurs", il y a Tayeb Zitouni, ancien président de l'APC d'Alger-Centre, Nouria Hafsi, présidente de l'UNFA, Mostafa Yahi, Mokhtar Boudina, Zoghbi Smati Azzeddine Saâdi ou encore Ali Sahel.Ces protestataires dénoncent les "dérives" de la commission nationale de préparation du congrès présidée par Ahmed Ouyahia et réclament de ce fait le report du congrès. Il est à noter que le premier acte de ce qui s'apparente à une seconde opération de destitution d'Ahmed Ouyahia a été accompli par un groupe de cadres du parti, des membres du conseil national, du bureau national et d'anciens députés. Ces frondeurs, qui ont mené leur premier conclave le 4 avril passé, ne sont pas tous nouveaux.Certains, à l'instar de Tayeb Zitouni, ancien président de l'APC d'Alger-Centre, et Nouria Hafsi, présidente de l'UNFA, ont même été les initiateurs du premier mouvement de redressement ayant poussé Ahmed Ouyahia à la démission le 3 janvier 2013. D'autres cadres, comme Mostafa Yahi, Mokhtar Boudina, Zoghbi Smati Azzeddine Saâdi ou encore Ali Sahel, se mettent en orbite pour faire barrage, selon toute vraisemblance, à la réélection d'Ouyahia à la tête du RND.Avant-hier des cadres et d'anciens militants du parti ont appelé au report du congrès, évoquant "des dérives".Dans un communiqué rendu public, aujourd'hui mercredi, "Le SG par intérim du RND regrette et dénonce le communiqué distribué à la presse par un groupe d'anciens cadres et informe les militants du parti et ses responsables centraux et locaux, que le congrès extraordinaire aura lieu comme prévu par la commission de préparation, qui compte deux tiers des membres du Conseil national". Il est précisé que le congrès extraordinaire se tiendra du 5 au 7 mai 2016 tandis que les congrès régionaux auront lieu le 16 avril, selon le communiqué.Ahmed Ouyahia, attaqué de l'extérieur de son parti par notamment les responsables du FLN, doit désormais s'armer contre une nouvelle fronde interne qui prend de l'ampleur à un mois de la tenue du congrès extraordinaire. Ahmed Ouyahia, qui n'a visiblement pas apprécié la sortie médiatique de ces cadres du parti, a souligné que "certains signataires du communiqué sont des congressistes de droit.Il leur appartient d'aller mesurer leur représentativité et promouvoir leurs vues au niveau de leurs wilayas d'appartenance ou au niveau des précongrès régionaux qui les concernent ou même devant le congrès extraordinaire. Ils feront ainsi face à la majorité qui est l'arbitre". Se montrant ferme et surtout sûr de lui, Ahmed Ouyahia a affirmé en conclusion qu'"aucun groupuscule ni aucune minorité n'imposera désormais son diktat au sein du RND".Un message qu'il a clairement adressé "aux auteurs du communiqué". Attaqué de l'extérieur de son parti par notamment les responsables du FLN, Ahmed Ouyahia décide ainsi de contrer le mouvement de déstabilisation interne. Il défie donc les frondeurs, qui ont mené leur premier conclave le 4 avril passé, de démontrer leur représentativité.Parmi ces "frondeurs", il y a Tayeb Zitouni, ancien président de l'APC d'Alger-Centre, Nouria Hafsi, présidente de l'UNFA, Mostafa Yahi, Mokhtar Boudina, Zoghbi Smati Azzeddine Saâdi ou encore Ali Sahel.Ces protestataires dénoncent les "dérives" de la commission nationale de préparation du congrès présidée par Ahmed Ouyahia et réclament de ce fait le report du congrès. Il est à noter que le premier acte de ce qui s'apparente à une seconde opération de destitution d'Ahmed Ouyahia a été accompli par un groupe de cadres du parti, des membres du conseil national, du bureau national et d'anciens députés. Ces frondeurs, qui ont mené leur premier conclave le 4 avril passé, ne sont pas tous nouveaux.Certains, à l'instar de Tayeb Zitouni, ancien président de l'APC d'Alger-Centre, et Nouria Hafsi, présidente de l'UNFA, ont même été les initiateurs du premier mouvement de redressement ayant poussé Ahmed Ouyahia à la démission le 3 janvier 2013. D'autres cadres, comme Mostafa Yahi, Mokhtar Boudina, Zoghbi Smati Azzeddine Saâdi ou encore Ali Sahel, se mettent en orbite pour faire barrage, selon toute vraisemblance, à la réélection d'Ouyahia à la tête du RND.


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