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Le regard de la société...



Le regard de la société...
La violence contre les femmes est omniprésente ; elle prend plusieurs formes et touche toute la société. Peu importe ses circonstances, viol harcèlement de tous genres, violence conjugale..., la violence contre les femmes est une violation des droits de la personne et un obstacle à la réalisation des idéaux d'égalité, de développement et de paix.La violence contre les femmes est omniprésente ; elle prend plusieurs formes et touche toute la société. Peu importe ses circonstances, viol harcèlement de tous genres, violence conjugale..., la violence contre les femmes est une violation des droits de la personne et un obstacle à la réalisation des idéaux d'égalité, de développement et de paix.Pour faire face à ce fléau, un tabou pour certains, la nouvelle loi criminalisation les violences et les actes de harcèlement contre les femmes est officiellement entrée en vigueur. Elle prévoit de lourdes peines pour les actes de violence et punit sévèrement les actions de harcèlement de rue. Mis à part les conservateurs, qui ont vivement critiqué ce texte de loi qui le considère comme une intrusion dans l'intimité du couple contraire aux valeurs de l'Islam.Le reste de la classe politique s'est félicitée de ces nouvelles mesures qui ont suscité des réactions positives, mais toujours avec des réserves. Mais le constat fait sur le terrain démontre que ce n'est pas toujours le cas.Car les avis diffèrent d'une personne à une autre. Par exemple, pour Ferroudja, enseignante dans une école primaire, estime qu'il s'agit "d'un pas positif et progressiste mais on verra son application sur le terrain. Si je dis cela, tout simplement parce qu'ils nous ont habitués à produire des lois, mais sans les mettre à l'oeuvre sur le terrain", a-t-elle ajouté."Et puis encore, je me demande comment, est-il possible d'en faire face, pour éradiquer ce phénomène, sachant que nombreuses sont celle (femmes), qui se retrouvent prisonnières d'une situation et dans l'impossibilité de saisir la justice ou de déposer plainte auprès des sévices de sécurité, parce qu'elles sont séquestrées ou dépendantes ou ont peur pour leur vie ou celle de leurs enfants", a-t-elle expliqué.Mohand, son collègue, a été loin dans son intervention, en se demandant pourquoi cette loi à deux poids, deux mesures ' "A mon avis, la violence est néfaste, d'où qu'elle vient", a-t-il dit. "Une loi s'applique sur tout le monde, pas seulement sur une catégorie, ou...", a-t-il précisé. "Je dirais que, nos législateurs sont entièrement en contradiction avec les valeurs d'une république loyale et juste", a-t-il ajouté."Ce que j'ai constaté, on dirais qu'on a constitué un front contre les hommes, ces derniers temps. A mon avis, avec de telles pratiques politiciennes, ne feront que semer la haine entre les deux sexes et même briser les foyers", a-t-il constaté."A la fin qui payera les conséquences" ', s'est-il demandé. Lounès, de son côté, a réagi, en déclarant que "nos législateurs confectionnent des lois sans prendre en compte des spécificités de la société". "Tout le monde tire de son côté", a-t-il dit. "Il y a ceux qui veulent nous orientaliser et d'autres nous occidentaliser, mais on veut être nous-mêmes", a-t-il fait remarquer."Mettre fin à la violence, pas seulement contre les femmes n'est pas la responsabilité d'une personne, d'un acteur ou d'un groupe. Mais celle d'une action collective, dans laquelle tous le monde doit prendre part", a-t-il suggéré. Pour Boussad, "les violences faites aux femmes sont le fruit des relations de pouvoir et des inégalités entre les sexes. Pour mettre un terme à l'une des violations, nous devons construire un vrai Etat, considérant l'égalité des sexes comme une évidence et donnant donc aux femmes le droit de vivre une vie exempte de peur et de violence".Pour faire face à ce fléau, un tabou pour certains, la nouvelle loi criminalisation les violences et les actes de harcèlement contre les femmes est officiellement entrée en vigueur. Elle prévoit de lourdes peines pour les actes de violence et punit sévèrement les actions de harcèlement de rue. Mis à part les conservateurs, qui ont vivement critiqué ce texte de loi qui le considère comme une intrusion dans l'intimité du couple contraire aux valeurs de l'Islam.Le reste de la classe politique s'est félicitée de ces nouvelles mesures qui ont suscité des réactions positives, mais toujours avec des réserves. Mais le constat fait sur le terrain démontre que ce n'est pas toujours le cas.Car les avis diffèrent d'une personne à une autre. Par exemple, pour Ferroudja, enseignante dans une école primaire, estime qu'il s'agit "d'un pas positif et progressiste mais on verra son application sur le terrain. Si je dis cela, tout simplement parce qu'ils nous ont habitués à produire des lois, mais sans les mettre à l'oeuvre sur le terrain", a-t-elle ajouté."Et puis encore, je me demande comment, est-il possible d'en faire face, pour éradiquer ce phénomène, sachant que nombreuses sont celle (femmes), qui se retrouvent prisonnières d'une situation et dans l'impossibilité de saisir la justice ou de déposer plainte auprès des sévices de sécurité, parce qu'elles sont séquestrées ou dépendantes ou ont peur pour leur vie ou celle de leurs enfants", a-t-elle expliqué.Mohand, son collègue, a été loin dans son intervention, en se demandant pourquoi cette loi à deux poids, deux mesures ' "A mon avis, la violence est néfaste, d'où qu'elle vient", a-t-il dit. "Une loi s'applique sur tout le monde, pas seulement sur une catégorie, ou...", a-t-il précisé. "Je dirais que, nos législateurs sont entièrement en contradiction avec les valeurs d'une république loyale et juste", a-t-il ajouté."Ce que j'ai constaté, on dirais qu'on a constitué un front contre les hommes, ces derniers temps. A mon avis, avec de telles pratiques politiciennes, ne feront que semer la haine entre les deux sexes et même briser les foyers", a-t-il constaté."A la fin qui payera les conséquences" ', s'est-il demandé. Lounès, de son côté, a réagi, en déclarant que "nos législateurs confectionnent des lois sans prendre en compte des spécificités de la société". "Tout le monde tire de son côté", a-t-il dit. "Il y a ceux qui veulent nous orientaliser et d'autres nous occidentaliser, mais on veut être nous-mêmes", a-t-il fait remarquer."Mettre fin à la violence, pas seulement contre les femmes n'est pas la responsabilité d'une personne, d'un acteur ou d'un groupe. Mais celle d'une action collective, dans laquelle tous le monde doit prendre part", a-t-il suggéré. Pour Boussad, "les violences faites aux femmes sont le fruit des relations de pouvoir et des inégalités entre les sexes. Pour mettre un terme à l'une des violations, nous devons construire un vrai Etat, considérant l'égalité des sexes comme une évidence et donnant donc aux femmes le droit de vivre une vie exempte de peur et de violence".


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