Le «recyclage» des routes en question

Une vingtaine d'entreprises spécialisées dans les travaux publics dont les travaux routiers ont pris part, hier, à la journée d'études organisée à l'hôtel Eden Aéroport par les représentants de l'Algérienne distribution matériels et équipements (ADME). Une occasion qui a permis aux entrepreneurs publics et privés, venus de tout l'ouest du pays, de s'enquérir des nouvelles techniques liées au recyclage et à l'utilisation des granulats de fraisage dans la fabrication des enrobés. De nouvelles méthodes qui, une fois mises en application, pourront apporter leurs fruits tant sur le plan écologique qu'économique. Animée par des spécialistes dont le représentant de la Société Italienne Machine (SIM), une filiale du groupe AMMAN, constructeur de centrales d'enrobage à chaud et d'autres matériels, cette journée d'information, destinée aux professionnels du secteur, a permis de mettre en exergue les avantages de l'utilisation du résidu du fraisage dans les enrobés. A ce titre, l'on saura que plus de 80 centrales d'enrobage ont été livrées en 2007 par ce groupe italien. En Algérie, 7 centrales à chaud ont été vendues au groupe COJAAL pour la réalisation des 499 km de l'autoroute Est-Ouest qui lui ont été confiées. Par le biais de solutions modernes et professionnelles pour des centrales mobiles, le directeur de ADME a tenté, pour sa part, d'expliciter l'objectif de cette journée en soulignant la relation de coopération avec les clients. Tout en mettant l'accent sur le rapport qualité prix, l'intervenant a passé au peigne fin toute cette technique en proposant une gamme variée de produits utilisés dans les grands projets de travaux publics. Les participants ont souhaité, pour leur part, l'implication des pouvoirs publics à autoriser cette nouvelle approche aussi rentable sur le plan économique et celui de la préservation de l'environnement. Des projections de l'ensemble des mécanismes relatifs à cette technique ont eu lieu et un riche débat a clôturé cette journée d'information destinée aux entreprises de l'Ouest qui qualifient le procédé de rentable sur le plan financier et même environnemental.