Algérie

Le réalisateur Nadir Moknèche



Un chroniqueur de l’Algérie d’aujourd’hui Le dernier film «Délice Paloma» de Nadir Moknèche était programmé, parmi une sélection de films arabes ou euro-arabes, dans Les Nuits de la Caravane du cinéma euro arabe, qui se sont déroulées à l’Institut du Monde Arabe à Paris, du 2 au 13 juillet, au cours desquelles tous les soirs un film arabe ou euro arabe, ayant été sélectionné ou primé dans un festival national ou international, était projeté. Cette manifestation entre dans le cadre du programme Euromed audiovisuel II financé par l’Union Européenne pour renforcer la coopération audiovisuelle et culturelle entre les deux rives de la Méditerranée. Lancé par la Commission Européenne en 2006, ce programme vise à encourager le dialogue culturel entre les peuples de l’Union Européenne et ceux du Sud de la Méditerranée, ainsi que la diversité culturelle de la région méditerranéenne, en soulignant leurs valeurs communes. Né en 1965, Nadir Moknèche passe son enfance et son adolescence à Alger. A la fin de ses études secondaires en 1984, il passe son bac et s’inscrit à la Fac de droit à Paris où il étudiera durant deux années pour voyager vers Londres et d’autres destinations. De retour à Paris, il suivra entre 1989 et 1993 des cours d’art dramatique d’abord avec Nicole Mérouse, puis à l’Ecole du Théâtre National de Chaillot et enfin avec Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil. C’est au cours de cette période qu’il découvrira le cinéma. Il s’essayera avec une caméra super 8 à tourner des petits films. Il part pour New York et, de 1993 à 1995, fréquente les cours de cinéma de la New School for Social Research à New York. Il réalise alors ses deux premiers courts-métrages, «Jardin» et «Hanifa», qui se verront décerner le premier prix du festival de cette université en 1996. Il émigrera ensuite en Italie pour étudier l’histoire de l’art. En 2000, il réalise son premier film, «Le Harem de Madame Osmane» en Tunisie. Le film, réaliste et plein d’humour, donne une autre image de l’Algérie, plus complexe que celle que l’on imagine de l’extérieur, où la comédienne Biyouna incarne le personnage principal aux côtés de l’espagnole Carmen Maura, l’actrice fétiche de Pedro Almodovar. Nadir Moknèche suivra l’exemple du réalisateur espagnol en faisant de Biyouna, son actrice fétiche, en lui offrant en 2002 un second rôle dans «Viva Laldjérie», son second long métrage dont le titre a été emprunté aux slogans des fans sportifs scandés dans les stades, puis un troisième rôle,en 2007 dans «Délice Paloma». Du 15 au 26 juillet 2008, la sélection des films projetés à l’IMA, dans le cadre des Nuits de la Caravane du cinéma euro arabe, sera présentée dans la région PACA pour permettre à un public encore plus large de découvrir et d’apprécier des films très peu diffusés en France et en Europe. G. Morad



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