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Le RCD et Jil Djadid dénoncent le discrédit des institutions



Le RCD et Jil Djadid dénoncent le discrédit des institutions
Le retour d'Ahmed Ouyahia aux commandes du gouvernement suivi d'un léger remaniement du staff gouvernemental et surtout la manière avec laquelle ils ont été opérés, continuent de susciter des réactions plutôt pessimistes des partis de l'opposition.C'est le cas notamment du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), lequel y voit "une manière de gérer qui met en danger tout le pays", ou encore Jil Djadid de Soufiane Djillali qui, lui, dénonce "un désordre total" dans les institutions de l'Etat. "Leur manière de gérer met en danger le pays et jette davantage de discrédit sur les institutions de l'Etat", regrette, en effet, Yassine Aïssiouane, porte-parole du RCD, dans son allusion au dernier remaniement gouvernemental qui a été précipité par la Présidence rien que pour satisfaire les ego de certains proches du clan présidentiel.Ces derniers n'ayant pas apprécié notamment l'orientation économique prônée par Abdelmadjid Tebboune.Sans se lamenter sur le traitement qui a été réservé par la Présidence à M. Tebboune tant que, dit-il, "il appartient à la même famille politique", M. Aïssiouane juge néanmoins qu'Ahmed Ouyahia reste "un peu plus zélé" que son prédécesseur. Contacté par téléphone, le porte-parole du RCD refuse, par ailleurs, de commenter l'éventualité de prendre part au dialogue sur le projet de construction d'un consensus politique autour des grands choix économiques qu'envisageait d'ouvrir M. Tebboune avec les partis siégeant à l'Assemblée au cas où une telle option serait maintenue par le gouvernement Ouyahia. "Il est encore tôt pour avancer quoi que ce soit sur ce dialogue auquel nous n'avons d'ailleurs pas été officiellement invités, pas même avant le départ de Tebboune", s'est contenté de rappeler M. Aïssiouane.De son côté, Soufiane Djillali appréhende une rentrée sociale des plus incertaines en cette période marquée par "un désordre total" au sein des institutions de l'Etat. Egalement contacté par téléphone, le président de Jil Djadid estime que le dernier remaniement gouvernemental a révélé, une fois de trop, la vacance du poste du président de la République.D'où il réitère son appel à la mise en ?uvre de l'article 102 de la Constitution afin de destituer Abdelaziz Bouteflika pour son incapacité physique à assumer ses fonctions. À défaut, avertit M. Djillali, le pays s'enlisera davantage dans le désordre.Farid Abdeladim



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