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LE PROJET DE L'ETABLISSEMENT PENITENCIER DE SELMANA




LE PROJET DE L'ETABLISSEMENT PENITENCIER DE SELMANA
Tissemsilt est le théâtre d'un nouveau scandale dans le secteur de la construction. Cette fois, il s'agit de l'affaire du projet de l'établissement pénitencier de Selmana qui reste pourtant un énorme scandale de gestion qui perdure aujourd'hui, loin des regards et au milieu des convoitises clandestines.Retour sur le scandale caché d'une dilapidation de l'argent du trésor public. Il y a près de cinq ans, les hauts responsables du pays avaient programmé la réalisation d'un grand établissement pénitencier et avaient choisi la localité de Selmana pour l'abriter avec une enveloppe ministérielle globale.Cependant, le maître de l'ouvrage qui était la DLEP et pour des raisons techniques, avait pris les choses en main et avait décidé autrement ; une partie de cette enveloppe a été fragmentée vraisemblablement pour pouvoir laisser l'opportunité au maître de l'ouvrage de lancer un avis d'appel d'offresrestreint tout en évitant le national. Chose faite et l'étude a été lancée pour retenir un bureau d'étude pour la totalité de l'étude de cet établissement et pour rappel, une étude pareille exige préalablement l'adaptation des plans aux normes du ministère de la justice et de la direction générale des établissements pénitenciers. Le bureau d'étude n'avait alors la main libre que dans son côté infrastructures ce qui lui donne droit selon la réglementation en vigueur que dans la perception de ses 25% du montant global de l'étude équivalent à une adaptation sur des plans homologués et de type modèle national et international. A cette époque, les plans ont été alors visés par les services de la DUC et du CTC mais le hic c'est que le bureau d'étude avait empoché le montant de la totalité de l'étude et après la réalisation d'une assez bonne partie des gros ?uvres, ledit bureau d'étude s'est retiré du projet pour expiration de délais du moment que ce projet accuse un grand retard. Et comme un malheur ne vient jamais seul, le maître de l'ouvrage a lancé une autre opération pour l'étude et suivi d'un célibatorium. Cependant, ce qui peut surprendre lorsqu'on sait que ce dernier était inclus dans la première étude déjà lancée et attribuée au même bureau d'étude et même payée comme l'attestent les documents et autres plans en notre possession. Visiblement, c'est un scandale qui en cache un autre et c'est à un bureau d'étude de Bir Mourad Rais d'Alger qu'on vient de lui confier « cette étude ». Et pour boucler la boucle, le maître de l'ouvrage vient de lancer un avis d'appel au concours national publié récemment dans la presse pour le suivi sur le reste à réaliser du projet après la défection du premier bureau d'étude et vraisemblablement, il ne trouvera plus de preneur du moment que « le gros gâteau» pour les bureaux d'étude a bel et bien été consommé et ce qui reste ne représente qu'un vrai casse tête technique d'où désormais certains s'interrogent à juste titre sur ;pourquoi a-t-on défalqué d'emblée une partie du montant global de cette opération ' Qui est responsable du payement du bureau d'étude sur la totalité de l'étude alors qu'en réalité ce n'était qu'une adaptation réglable à hauteur de 25% du montant global de l'étude ' Comment peut-on lancer l'étude du célibatorium alors qu'elle était déjà dans les premiers plans visés par toutes les parties concernées dont le CTC, la DUC etc... ' Désormais et en l'absence d'un bureau d'étude qui contrôle les travaux de ce projet ' Que faisaient les responsables au moment où ces dépassements étaient visibles même aux moins techniques dans ce domaine et que font-ils aujourd'hui pour stopper ce massacre et punir les responsables ' A ce stade encore initial du projet, cela semble mal parti.




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