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Le projet de démolition a-t-il été abandonné '



Le projet de démolition a-t-il été abandonné '
Le projet de démolition des immeubles désaffectés de la cité Boudraâ Salah, dont les 700 familles ont été relogées en juillet 2013, a-t-il été abandonné par les autorités de la ville 'L'opération annoncée fin 2015 et programmée pour le début de l'année en cours a été annulée devant le mouvement de contestation initié par certains habitants de la cité, dont des squatters des immeubles désaffectés qui réclamaient leur relogement.Un mouvement de protestation qui a dégénéré d'ailleurs en affrontement avec les forces de l'ordre, lorsque les protestataires ont fermé la RN 27, un axe névralgique situé à proximité de leurs bâtiments, à la circulation. Interrogé sur le sort réservé à ces bâtiments par les autorités de la ville, le chef de daïra de Constantine a déclaré récemment à El Watan que ce dossier était au niveau de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), lequel a désigné une entreprise de la wilaya de Chlef pour réaliser l'opération, mais il semblerait que l'entreprise en question a finalement jeté l'éponge face au mouvement de contestation des habitants et des dangers encourus par ses ouvriers. Pour rappel, depuis l'évacuation de leurs occupants les immeubles de la cité Boudraâ Salah se sont transformés en dépotoirs, en plus d'un lieu de débauche pour tous les dés?uvrés des quartiers environnants.Une situation qui n'a pas manqué de provoquer la colère des habitants des cités mitoyennes avec les immeubles désaffectés, lesquels n'ont eu de cesse, ces dernières années, de dénoncer cet état de fait et d'exiger des autorités locales la démolition de ces immeubles, ou tout au moins les sécuriser.La terrible expérience vécue par une jeune femme, l'année passée, séquestrée et violée pendant 24 heures par 3 voyous dans l'un des appartements de cette cité, illustre bien la gravité des actes contraires à la morale qui se déroulaient sur ces lieux. Le fait de n'avoir pas éradiqué entièrement le site a permis également à une trentaine de familles de réoccuper des appartements désaffectés de la cité, en dépit du fait que les précédents occupants de ces logements aient été relogés. Un nouveau processus d'occupation des lieux a été ainsi amorcé, à l'instar de ce qui s'est produit au niveau du bidonville de la rue des Maquisards et de ceux de Djaballah et de la cité Meskine à Oued El Had, dont les habitants réclament à présent d'être relogés.
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