Algérie

Le procès s'ouvre le 11 juin


Le procès de Noureddine Benziane, psychologue et expert international, accusé de collaboration avec un Etat étranger au préjudice de l'intérêt national, aura lieu le 11 juin prochain devant le tribunal criminel près la Cour d'Alger.
Le procès a été reporté plusieurs fois par la même instance présidée par le juge Omar Benkherchi qui avait décidé d'engager la procédure de contumace contre l'accusé à cause de son absence lors de la dernière audience le 15 janvier dernier.
Si l'accusé ne se présente pas lors de l'audience du 11 juin prochain, une peine maximale par contumace sera prononcé contre lui, selon la loi.
Noureddine Benziane devait comparaître libre car ayant déjà purgé une peine de 4 ans de réclusion criminelle prononcée en 2009 dans cette même affaire.
La Cour suprême avait cependant annulé ce jugement en raison d'un vice de forme et décidé que l'affaire devait être rejugée.
Selon l'arrêt de renvoi, Noureddine Benziane, psychologue de formation, s'était rendu en Irak dans le cadre d'une mission humanitaire à la tête d'une délégation internationale de psychologues pour la prise en charge d'enfants irakiens.
A Mossoul, le mis en cause a affirmé avoir "découvert un campement de kamikazes de différentes nationalités". Il a avoué, lors de l'enquête, avoir appris que ces terroristes projetaient d'"exécuter des attentats suicides hors d'Irak".
Il a également reconnu avoir "pris connaissance durant son séjour dans une caserne britannique à Bassorah de la présence de ressortissants étrangers, notamment cinq Russes, qui y étaient détenus et qui lui auraient demandé de les aider et d'informer leurs proches en lui remettant leurs effets personnels et quelques documents". De retour en Algérie, le prévenu est entré en contact avec l'ambassadeur russe pour "lui transmettre les informations concernant les ressortissants russes détenus en Irak, contre un million d'euros", une somme qu'il n'aurait pas perçue, selon ses dires.
Il a reconnu également avoir adressé plusieurs correspondances à des représentations diplomatiques à Alger pour leur fournir des informations les concernant.
Ces informations recueillies dans des camps d'entraînement terroristes font état, selon ses aveux toujours, d'"attentats suicides ciblant les pays de ces représentations diplomatiques".
Le prévenu a, dans ce contexte, reconnu que seule l'ambassade du Qatar avait répondu à ses correspondances. Il avait été ensuite arrêté à sa sortie de cette ambassade.
Le procès de Noureddine Benziane, psychologue et expert international, accusé de collaboration avec un Etat étranger au préjudice de l'intérêt national, aura lieu le 11 juin prochain devant le tribunal criminel près la Cour d'Alger.
Le procès a été reporté plusieurs fois par la même instance présidée par le juge Omar Benkherchi qui avait décidé d'engager la procédure de contumace contre l'accusé à cause de son absence lors de la dernière audience le 15 janvier dernier.
Si l'accusé ne se présente pas lors de l'audience du 11 juin prochain, une peine maximale par contumace sera prononcé contre lui, selon la loi.
Noureddine Benziane devait comparaître libre car ayant déjà purgé une peine de 4 ans de réclusion criminelle prononcée en 2009 dans cette même affaire.
La Cour suprême avait cependant annulé ce jugement en raison d'un vice de forme et décidé que l'affaire devait être rejugée.
Selon l'arrêt de renvoi, Noureddine Benziane, psychologue de formation, s'était rendu en Irak dans le cadre d'une mission humanitaire à la tête d'une délégation internationale de psychologues pour la prise en charge d'enfants irakiens.
A Mossoul, le mis en cause a affirmé avoir "découvert un campement de kamikazes de différentes nationalités". Il a avoué, lors de l'enquête, avoir appris que ces terroristes projetaient d'"exécuter des attentats suicides hors d'Irak".
Il a également reconnu avoir "pris connaissance durant son séjour dans une caserne britannique à Bassorah de la présence de ressortissants étrangers, notamment cinq Russes, qui y étaient détenus et qui lui auraient demandé de les aider et d'informer leurs proches en lui remettant leurs effets personnels et quelques documents". De retour en Algérie, le prévenu est entré en contact avec l'ambassadeur russe pour "lui transmettre les informations concernant les ressortissants russes détenus en Irak, contre un million d'euros", une somme qu'il n'aurait pas perçue, selon ses dires.
Il a reconnu également avoir adressé plusieurs correspondances à des représentations diplomatiques à Alger pour leur fournir des informations les concernant.
Ces informations recueillies dans des camps d'entraînement terroristes font état, selon ses aveux toujours, d'"attentats suicides ciblant les pays de ces représentations diplomatiques".
Le prévenu a, dans ce contexte, reconnu que seule l'ambassade du Qatar avait répondu à ses correspondances. Il avait été ensuite arrêté à sa sortie de cette ambassade.


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