Le problème de l'insécurité est réglé

Des améliorations notables ont été enregistrées au sein de l'université Mouloud-Mammeri ces dernières annéesLes enseignants et les travailleurs n'auront désormais plus à se plaindre du problème d'insécurité qui a longuement régné aux alentours et à l'intérieur même de l'université.Avec la réalisation d'un commissariat à proximité du pôle universitaire de Tamda, sis à quatorze kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, les étudiants, les enseignants et les travailleurs n'auront désormais plus à se plaindre du problème d'insécurité qui a longuement régné aux alentours et à l'intérieur même de l'université Mouloud-Mammeri.Mais ce qui posera encore problème lors de ce début d'année universitaire, ce sont les retards dans la réception de nombreuses nouvelles infrastructures. Un état des lieux qui aura pour conséquences fâcheuses le retour du problème de la surcharge et du sureffectif.Prévue intialement pour octobre en cours, la réception des nouvelles infrastructures universitaires a été renvoyée sine die. Les responsables de l'université en question devront donc déployer des efforts incommensurables afin de pourvoir prendre en charge la totalité des nouveaux étudiants pour l'année universitaire 2015/2016. Et ils sont pas moins de 12.000 nouveaux bacheliers à avoir effectué leur inscription à Tizi Ouzou, apprend-on. Les difficultés inhérentes à la surcharge persistent à l'université de Tizi Ouzou.Pourtant, de nombreux nouveaux projets ont été réalisés notamment au nouveau du pôle de Tamda, à 14 kilomètres du chef-lieu de wilaya. L'un des projets à avoir accusé un retard énorme dans sa réalisation est celui des 4 000 places pédagogiques. Celui-ci devait être achevé et mis en service au courant de ce mois d'octobre. Mais, en fin de compte, ce n'est qu'en janvier prochain que les dernières retouches seront apportées audit projet et encore...De l'avis même des responsables locaux de la wilaya concernés par la rentrée universitaire, l'ensemble des projets devant être réceptionnés en ce mois d'octobre, aussi bien ceux du volet pédagogique que ceux de l'hébergement, ont accusé des retards. Ce qui fait que la rentrée universitaire à Tizi Ouzou ne se déroulera pas sans de véritables obstacles à surmonter. Le problème du retard touche aussi le projet de 7000 places pédagogiques. Ce dernier devait également être réceptionné en ce début de l'année universitaire. Pour des raisons similaires, les choses ont pris une autre tournure.Selon les différents responsables du secteur, le projet de pôle universitaire de Tamda, toutes infrastructures confondues, devait être achevé dans sa totalité en 2005. Mais 10 ans plus tard, on en est encore à faire dans le replâtrage. Et ce sont les étudiants, mais aussi les enseignants qui payent les frais de cette lenteur dans la réalisation des projets. L'Etat a pourtant mis tous les moyens nécessaires en injectant des budgets conséquents: pas moins de 20 milliards de dinars ont été octroyés à la réalisation du projet d'extension du pôle universitaire de Tamda. Le même constat est valable concernant la seconde facette de la prise en charge des étudiants, à savoir les sites d'hébergement.Ainsi, la réception du projet de réalisation d'infrastructures d'hébergement d'une capacité de 17.000 lits n'est pas pour demain. Sur ce nombre, seulement 1000 lits seront mis en service dans les prochaines semaines, apprend-on.En dépit de ce tableau peu reluisant, il n'en demeure pas moins que de nombreux efforts et des améliorations notables ont été enregistrées au sein de l'université Mouloud-Mammeri ces dernières années. Il y a aussi lieu de rappeler que le problème de l'insécurité au sein du pôle universitaire de Tamda va sans doute se conjuguer au passé composé puisque les autorités concernées ont tenu parole et respecté leur engagement de doter la localité de Tamda d'un commissariat de police. Les étudiants, les enseignants et les travailleurs se sentiront plus en sécurité.L'année dernière, rappelle-t-on, ces derniers avaient, plus d'une fois organisé des grèves et des actions de protestation afin de demander aux autorités d'implanter un poste de police dans la région. Chose qui a été faite dans un délai record au grand bonheur de tout le monde et même des habitants de la localité de Tamda.