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Le Président Tebboune confirme la poursuite des consultations politiques pour parvenir à une "Constitution consensuelle"



Les consultations politiques entreprises, il y a quelques jours, se poursuivront pour une durée indéterminée, a affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, soulignant que l'objectif étant de parvenir à une "Constitution consensuelle" dont le projet sera soumis au référendum populaire."Les consultations se poursuivent, mais la date de leur clôture n'est pas arrêtée", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec des responsables de médias nationaux publics et privés au cours de laquelle il a évoqué plusieurs questions nationales et internationales.
Selon le chef de l'Etat, "l'avis de tous sera pris en compte en ce qui concerne la méthodologie à suivre, mais également les problèmes dont souffre le pays".
Ces avis, a-t-il poursuivi, "pourront entrer dans l'élaboration de la mouture finale de la Constitution et l'occasion sera également donnée à d'autres personnalités".
Cependant, il a estimé que même si "la Constitution concerne certes l'ensemble de la société, son élaboration doit être confiée à des spécialistes en droit constitutionnel".
"(...) Nous opérerons d'autres amendements et changements jusqu'à ce que nous parviendrons à une Constitution consensuelle", a-t-il indiqué.
Soutenant que l'actuelle Constitution "a montré ses limites" avec la crise, le président de la République a jugé "impérative" sa révision pour "éloigner le spectre des crises à l'avenir".
"Nous devons tirer profit des expériences des pays avancés. Il existe actuellement des problèmes n'ayant aucun rapport à la scolarité et je m'engage à résoudre les problèmes sociaux des enseignants qui ne devront pas utiliser les élèves comme moyen de pression car les grèves répétées ne servent pas l'intérêt de l'élève", a-t-il estimé.
Le président Tebboune s'est dit, en outre, "déterminé" à "œuvrer pour permettre à l'Algérie de tirer profit des compétences algériennes établies à l'étranger".
Sur le plan international, le président de la République s'est félicité de la réaction positive à la proposition de l'Algérie d'abriter le dialogue inter-libyen.
"Des personnalités libyennes, dont MM. Fayez El-Serraj et Khaled Al-Mechri, ont fait des déclarations encourageantes pour le rôle de l'Algérie dans le règlement de la crise libyenne à travers le dialogue. Nous avons donc la confiance des deux parties en plus de la majorité des tribus du Sud de Misrata, de Zentan et des Touaregs qui ont toutes sollicité la médiation de l'Algérie", a-t-il affirmé.
Il a rappelé, à l'occasion, que la question de la République arabe sahraouie, membre fondateur de l'Union africaine (UA), relève de la décolonisation.
Livrant sa vision sur l'avenir des relations avec la France, le chef de l'Etat a indiqué que "désormais, l'Algérie avec sa nouvelle génération et direction n'acceptera aucune immixtion ou tutelle de quelconque".
"L'Algérie n'est pas une chasse gardée de la France. C'est un Etat libre qui décide seul de son avenir", a-t-il ajouté.
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