Algérie - A la une

Le président de l'APW appelle à un débat sur la fermeture des routes




Les fermetures de routes sont devenues récurrentes et pénalisantes à un plus d'un titre pour la wilaya. Cette situation dramatique et pénalisante a poussé le président de l'APW à réagir appelant jeudi dernier à un débat autour de cette question. Un débat qui devrait impérativement aboutir à une charte.Cette initiative intervient à l'issue de la fermeture en fin de semaine deux journées durant par les citoyens du village Tamda (Oued Ghir) du sens unique, mais aussi de la voie ferrée, après qu'un train eut percuté deux jeunes frères de cette localité qui n'a fort heureusement qui n'a pas fait de morts. Ce motif a poussé les citoyens a reproduire une revendication de quatre années par laquelle ils réclamaient bien l'aménagement de ce passage à niveau, de procéder au désherbage de la voie ferrée envahie par des ronces, et de relancer également le bitumage de la voie menant à leur village.
Une revendication sur fond de fermeture de routes deux journées durant avec les conséquences que l'on sait aussi bien sur les routiers à un moment où la ville est convoitée par de nombreux visiteurs. A ce titre, même le train venant des Hauts-Plateaux ramenant des estivants n'a pu entrer en ville. Le président de l'APW a dans un appel à la société civile, réclamé un débat pour parvenir à une charte excluant de facto les fermetures de routes. «J'entends bien que la société s'implique dans ce débat car les élus ne peuvent agir seuls». Et de poursuivre : «Les gens doivent savoir où adresser leurs revendications, mais ne plus prendre en otage la route, nous devons arriver à une résolution.»
L'initiative est louable, car en fin de compte d'aucun à Béjaia refusent cette situation bien pénalisante. Il va sans dire que l'appel sera entendu et suivi, car bien avant que la P/APW ne se prononce, le maire d'Oued Ghir dont dépend la localité en dépit de son absence a été le premier a faire un appel. Par ailleurs, l'association des sages de la wilaya a toujours milité pour élaguer cette forme de revendications des m?urs de cette ville. Une ville certes rebelle, mais où le dialogue, le débat ont toujours été prôné, et où la démocratie participative trouve tout son sens.
M. Haddadou, le jeune président de l'APW, a toujours clamé haut et fort de ne pas opérer ces fermetures et a dû même intervenu pour lever de nombreux barrages, mais comme on dit désormais ce n'est plus aux causes, mais c'est aux effets qu'il s'attaque.





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