Algérie

Le point




Les impuissances partisanes Tenter de réduire leurs divergences, ne pas en faire des éléments d’incompatibilité, ne pas diverger sur les sources des périls pour ne pas avoir à diverger, non plus, sur le traitement de ces sources, pour s’ériger ou plutôt tenter de s’ériger, en pôle de puissance, quels que puissent être les résultats obtenus jusque-là. Voilà ce que semblent avoir réussi les partis de l’Alliance comme raisons pour faire durer leur coexistence au sein du pouvoir. Par contre, pour ce qui concerne les partis d’opposition, pourrions-nous soutenir que les distances politiques qui existeraient entre eux devraient être assez grandes pour leur interdire un rapprochement durable?Pourrions-nous dire que les raisons de rester au pouvoir sont plus fortes que celles d’y accéder au point où les premiers peuvent accepter de taire leurs différences et que les seconds ne le peuvent pas? Mais, quand bien même qu’au sein de l’Alliance il y a une volonté à maintenir celle-ci (l’entente, ndlr), à l’occasion des grands événements, il n’en demeure pas moins qu’ils se permettent de se griffer, et même profondément, lesquelles attitudes avaient pu prêter à quelques lectures avec pour implication de la discréditer quelque peu, d’introduire des éléments de vulnérabilité de sa cohésion, et de jeter un certain trouble au sein des populations, ce qui aurait pour effet de ne pas permettre aux trois partis qui la composent, de pouvoir prétendre à jouer pleinement le rôle de médiateurs dans le cas de frondes sociales. Il était quand même remarquable que les partis de l’Alliance n’étaient pas entrés dans une alliance à la base pour composer des listes communes en vue de gagner les APC et les APW alors qu’ils siègent au gouvernement, jouant la solidarité quand il fallait voter une loi en condamnant l’opposition à son impuissance législative et faire du «Chami Chami, Baghdadi Baghdadi» en dehors de l’Exécutif. Peut-être serait-ce pour toutes ces raisons que la transition n’a pas pu réellement procéder d’un processus de transaction. Le pouvoir serait ainsi forcé d’éviter le danger de l’immobilisme dans lequel le plongeraient collectivement tous les partis en recourant à l’unilatéralisme que condamne, d’ailleurs, l’opposition qui dit n’avoir pas été consultée. De toute façon, il ne s’agirait réellement de l’unilatéralisme que dans la mesure où le Président n’avait pas bénéficié de la légitimité populaire. Cependant, il nous apparaît que tous les partis sont fictifs car ne donnant pas l’impression de disposer d’influence, eux qui, souvent, n’arrêtent pas de jouer au balancier entre l’inefficacité de l’action isolée et l’impossibilité de l’action concertée. Bachir Medjahed

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